dimanche 5 mars 2017

Comment les biais cognitifs persuadent les liseurs d’horoscopes en les abusant.










Le biais de l’erreur de confirmation
L’astrologie caractérise un système d’enfermement de la pensée. Son développement repose sur l’emploi des biais cognitifs, l’un d’entre eux étant le biais dit de confirmation, plus exactement de l’erreur de confirmation. Pythagore à qui l’on attribue un théorème de géométrie, connu à son époque, et dont il n’est pas l’auteur, est à l’origine de l’endoctrinement astrologique, significatif d’un empoisonnement mental. La crédulité ne se soigne pas par l’enseignement des connaissances. On ne combat pas une idée, même fausse. On la remplace !
  
L’ILLUSION DES STÉRÉOTYPES
On trouve, dans les propos des astrologues, l’affirmation selon laquelle ils annoncent l’oracle dans lequel le public se reconnaît. En se servant soit d’images, soit de propos obscurs, pour présager de l’avenir. L’examen de leurs textes correspond à une interprétation, basée sur des stéréotypes.

Ainsi Jacques de Billy critiquait, en son temps, les influences et les significations astrologiques, que l’on trouve détaillées, par exemple, avec un grand luxe de propos, dans le Traité Pratique d’Astrologie d’André Barbault, paru aux Editions du Seuil en 1961. Stéréotypes ayant eu pour effet d’amener le même Barbault à publier chez Albin Michel, édition de décembre 1963, une prévision en 18 chapitres et 217 pages, annonciatrice de la grande crise mondiale de 1965…qui n’a pas eu lieu. Une ère révolutionnaire au cours de laquelle devait se produire la décadence des Etats-Unis d’Amérique, et l’essor concomitant de l’URSS. En France la fin du gaullisme. Contrairement à la prévision publiée, l’année 1965 était celle au cours de laquelle le Général De Gaulle fut triomphalement réélu président de la République. Stéréotype encore que d’annoncer, dans le même livre, en page 173, que 1964 serait une année exceptionnelle de sécheresse en France. André Barbault avait 12 ans d’avance, puisque l’impôt sécheresse fut une innovation politique du président Giscard d’Estaing l’été 1976.

Justement c’est à ce genre de détail que les astrologues se raccrochent ensuite pour affirmer « mais j’avais bien prédit une année sécheresse ». Une différence de 4380 jours ne caractérise plus une erreur de datation. Cela constitue une illusion auto accomplissante de nature à nourrir un biais cognitif. Celui de l’erreur de confirmation. Car l’amateur d’astrologie ne retient des faits d’époque, qu’un élément unique, sur lequel il focalise : l’année sécheresse. Le fait d’avoir prédit la météo, en anticipant de beaucoup, suffit, dans l’esprit des gens partageant des familles de pensées frustres, à conférer la dimension de prophète à son auteur. L’illusion auto accomplissante fonctionne d’autant mieux, que celui ou celle qui s’en convainc, s’épargne toute recherche sur les problèmes climatiques dans les années 1970. En jugeant les situations du passé en fonction de tendances écologiques d’aujourd’hui. Effet de déphasage.  

Prenons des exemples historiques significatifs plus anciens afin de mettre en évidence le fonctionnement de l’erreur de confirmation en astrologie.

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle paraissaient en France plusieurs ouvrages critiques contre l’astrologie, jusqu’en 1710, prouvant que la thèse soutenue par Jean Baptiste MORIN, de la prédestination par les astres, de l’édition post mortem de son Astrologia Gallica, constituait une erreur. Précisons, contrairement à ce qui est communément affirmé, que MORIN n’est pas en définitive l’auteur de l’Astrologia Gallica. L’ouvrage a été réécrit en 4 ans par Nicolas Goulas de la Mothe, Premier Gentilhomme de la Chambre de Gaston d’Orléans, frère du roi Louis XIII.

Les commentaires, parus jusqu’en 1710 dans des ouvrages populaires pour l’époque, alors que livre était un produit cher, reprochaient globalement à l’astrologie de fournir des prévisions ineffectives. Remise en cause directe de la théorie de la détermination astrologique. En observant un phénomène inexpliqué pour l’époque -la psychologie cognitive restait à inventer- que nous appelons l’illusion auto accomplissante.

Ainsi Jacques de Billy observait, page 78 de son livre, à propos de la mortalité infantile en France, que les astrologues soutenaient qu’il s’agissait là d’un effet de Saturne, planète présidant au 8ème mois après la naissance. Absence de cause, exposée par Jacques de Billy en rapportant la vitalité des enfants de même âge en Egypte, et cela dès l’époque d’Aristote. L’antiquité. On ne disposait pas, dans le royaume de France, de statistiques démographiques sur la mortalité infantile au 8e mois. Et Jacques de Billy d’écrire « Saturne s’oublie en son office de président en ce pays là » en parlant de l’Egypte. Réalistement il précisait aussi « saturne préside en tous les mois de l’année ». Affirmation selon laquelle il n’y a aucun effet saturne en matière d’espérance de vie des jeunes enfants. Le problème de la mortalité infantile ayant une importante conséquence sociale et religieuse : l’absence de baptême, après la naissance, et le report de l’acte religieux de plusieurs mois si ce n’est même d’années[1]. L’incidence ayant son importance, depuis la réforme fiscale de François 1er du recensement de ses sujets, par les actes des registres de naissance afin de lever l’impôt de la taille. Pour compléter sur ce point on notera que les progrès de l’hygiène et de la médecine, des soins pédiatriques, ainsi que les politiques de santé infantile, enrayèrent une des importantes causes de mortalité en France, ainsi qu’en occident, récurrente dans les sociétés d’ancien régime. Saturne est donc sans effet ainsi que le soutenait justement Jacques de Billy en son temps.   

Autre reproche fondamental fait à l’astrologie : la fausseté de ses prévisions. Les critiques du XVIIe siècle observaient[2] « Les astrologues font tant de prédictions différentes qu’il est presque impossible que le hasard n’en fasse pas trouver quelques-unes de véritables, et ce sont seulement celles-ci que remarquent les historiens. » Et de citer le cas d’Henri IV. L’Espagne utilisait contre la France, comme moyen de propagande, l’astrologie. Afin d’annoncer régulièrement la mort du Roi Henri[3].
« Il ne se passe pas de mois auquel les astrologues n’annonçassent (selon les conjectures tirées des affaires de ce temps-là plutôt que par l’inspection des astres) à Henri le Grand la terrible menace de sa mort. Ils diront vrai enfin, repartit un jour ce prince, et le public se souviendra mieux de la seule fois que leur prédiction aura été vraie, que de tant d’autres qui se sont trouvées fausses.
Il est vrai qu’il ne fallait pas être grand astrologue pour cela. Car il pouvait avoir su quelque chose de cet exécrable dessein, dont quelques Grands d’Espagne n’avaient pu se taire, et dont le bruit était tellement répandu partout, que nos ambassadeurs, et particulièrement Monsieur Bochard de Champigny, qui était à Venise, en avait écrit au Roi, et qu’il ne venait pas un de nos vaisseaux du côté d’Espagne, qui ne demandât en arrivant si le Roi était mort. Parce que le bruit courait chez les Espagnols, qu’il avait été, ou qu’il devait bientôt être tué. »

Il faudra rechercher, dans les prévisions apocryphes espagnoles, de l’année 1610, les propos relatifs au couteau fatal de Ravaillac. Comme exemple de prévision rédigée après l’événement.

Au titre de la prévision auto accomplissante Bordelon cite aussi le cas de Henri III : « Un Landgrave de Hesse très habile dans l' Astrologie Judiciaire donna charge ( encore à ce que dit Thuan ) à Baradat d'avertir le Roi Henri 1 1 I. qu'il se gardât d’une teste rasée & vous savez qu'il fut tué par un Moine ». Le rapprochement entre la tonsure et l’assassinat du roi, assis sur ses toilettes -sa chaise percée- suffit à crédibiliser la prévision. Le roi tenait audience en même temps qu’il faisait ses besoins en public, culotte baissée. En parfumant l’assistance de ses odeurs nauséabondes. Or Jacques Clément n’est pas le seul religieux tonsuré que le roi Henri III rencontra au cours des années 1588 et 1589 avant la date de son assassinat le 1er août. Il défila à Chartes dans une procession de religieux capucins avec le Frère Ange -le comte Henri du Bouchage-. Le 4 novembre 1588 il tenait les Etats Généraux avec le clergé à Blois. Des tonsurés, Henri III en fréquentait beaucoup. La référence à la tonte n’est donc pas déterminante. Il eut fallu ajouter le mot régicide pour que la prévision prenne la dimension d’un début d’annonce identificatrice. Le rasage de la chevelure reste un signalement insuffisant. Généralement peu d’observations sont faites pour discuter de l’absence de valeur prédictive du propos. L’erreur de confirmation fonctionne à partir de ce type de matériel insuffisant, vague et imprécis.

Qu’est-ce que l’erreur de confirmation ? C’est d’abord une surestimation. En ce sens il s’agit d’une déformation conceptuelle. Elle caractérise la recherche des exemples confirmatifs d’une vision du monde considérée comme des preuves sans l’être. Ainsi l’exemple déjà cité de la stratégie chinoise, destinée à tromper, selon laquelle 3 hommes font un tigre. Un conseiller intime de l’Empereur Jaune appelé à s’absenter pour des raisons de famille met en garde son maître en ces termes. En mon absence on médira contre moi, n’en croyez rien. L’Empereur le rassura. Le conseiller prévint, il y aura une médisance, puis deux, puis trois…Partez tranquille déclara l’Empereur, je suis prévenu. Après le départ du conseiller, un courtisan rapporta à l’Empereur Jaune que celui-ci détournait de l’argent. Prévenu par son conseiller le monarque n’en tint pas compte. Une semaine après un second courtisan rapporta un autre fait similaire. Econduit lui aussi. Puis ce fut le tour d’un troisième. Alors l’Empereur se dit, si trois courtisans dénoncent le même fait, je dois en vérifier la réalité. Il ordonna l’arrestation de son conseiller à son retour. Prévenu, celui-ci s’enfuit alors qu’il n’avait détourné aucune somme. Ainsi trois exemples corroboratifs de faits faux prennent l’apparence du vrai. Incitant à une généralisation naïve induisant en erreur.  L’attention focalise sur un segment d’histoire présélectionné de ce que nous voyons pour le généraliser à ce que nous ignorons.

Ainsi se vérifie l’expression latine Qui cito credit, levis est corde celui qui se met à croire est irresponsable. Il convient de bien peser les histoires avant que de les croire. Il s’en est trouvé tant de fausses. Ce serait une imprudence de recevoir indifféremment pour véritable tout ce qu’on trouve imprimé. Raison pour laquelle le code pénal Français comporte un article 434-26 réprimant la dénonciation de délit imaginaire comportant deux caractéristiques : accuser mensongèrement et exposer les autorités judiciaires à d’inutiles recherches. La jurisprudence exige une démarche réfléchie personnelle dans laquelle la crédulité a peu de place.

En astrologie, le rapprochement entre un fait et une coïncidence, suffit à conférer la réputation de devin et de prophète de l’avenir à son auteur. Pour revenir à la mort de Henri IV, sachant que la France avait connu quatre guerres de religion plusieurs années de suite, y compris après sa conversion à la catholicité en 1593, il restait assez encore assez de ligueurs dans le royaume pour souhaiter la mort du roi. Ce que Bordelon exprime en ces mots : « Il est vrai, mais il ne fallait pas être grand Astrologue pour cela ». La tentation du régicide tombait sous le sens.

L’erreur de confirmation a pour effet que celui qui en use s’auto persuade d’un fait qui n’existe pas. Ainsi les astrologues soutiennent que dans le ciel, à telle date en temps universel, se forme tel type d’aspect planétaire. Compte tenu de l’éloignement spatial, le temps universel, référence temporelle au niveau du sol terrestre, n’est plus une référence horaire mesurée en temps, de l’aspect qui se forme alors, à une autre date, à des centaines de millions de km. Les planètes ne forment pas d’aspects entre elles, seulement avec l’étoile centrale, et TOUTES en même temps constamment. En conséquence il n’y a pas matière à privilégier une planète plus qu’une autre, ni un rapport angulaire au détriment d’un autre. D’autant que les planètes corps physique sont sans incidence psychique[4].

En janvier 2013, Gerard Bronner[5], traitait de l’erreur de confirmation dans un article en lui donnant une signification plus extensive : privilégier les informations confirmant une idée ou une hypothèse préexistante. Cela explique la formation des chapelles dans lesquelles se côtoient les personnes partageant les mêmes idées, ou se reconnaissant par l’emploi des mêmes mots et des mêmes sens. Des familles de pensées fermées, des rencontres de croyances.

Ainsi des gens généralisent en ne tenant compte que des éléments qui leur donnent raison. N’acceptant que les exemples confirmatoires. Ces personnes présentent des vulnérabilités exploitées par toutes sortes de personnes qui les confortent dans leurs idées. En commençant par les prestataires en pratiques divinatoires qui en tirent un profit pécuniaire immédiat.   

PARLER LE MEME LANGAGE EST-CE POSSIBLE OU SOUHAITABLE ?
Robert BURNS dans un article paru en anglais, le 28 décembre 2015 sur ANS -astrology New Service[6]- notait que les sceptiques ne remettaient pas en cause la mécanique astrologique en ces termes:
« In my discussions with skeptics, I find that they don’t question the mechanics of astrology very much. They don’t think that astrology could work, because there is no good physical explanation for it, but that isn’t their main concern. Rather, they tend to focus on the perceived limitation to freedom that they see astrology implying. They don’t want their life to be fated – they want to have control over their destinies. This is a perspective with which many astrologers could be quite sympathetic. While there are branches of astrology that assume a rather fatalistic perspective, there are also many schools of thought within astrology that posit at least some degree of freedom, and some that assume a great deal of independence is possible.”
Dans mes discussions avec les sceptiques, je trouve qu'ils ne remettent pas beaucoup en cause les mécanismes de l'astrologie. Ils ne pensent pas que l'astrologie pourrait fonctionner, car il n'y a pas de bonne explication physique pour elle, mais ce n’est pas là leur principale préoccupation. Ils ont plutôt tendance à se concentrer sur la perception de la limitation de la liberté qu'ils voient dans l'astrologie, en sous-entendu. Ils ne veulent pas que leur vie soit limitée - ils veulent conserver le contrôle de leurs destins. Cette perspective pourrait être sympathique pour de nombreux astrologues. Bien qu'il existe des branches de l'astrologie qui supposent une perspective plutôt fataliste, il y a aussi de nombreuses écoles de pensée au sein de l'astrologie qui posent au moins un certain degré de liberté, et certaines qui assument qu’une grande partie de l'indépendance est possible.

Le propos de Robert BURNS déporte, à partir d’un constat non motivé, le débat de la discussion critique de la machinerie astrologique, sur la philosophie. Alors qu’il n’y a plus matière à débat sur ce point. Y compris aux Etats-Unis. Dès lors que la loi régule les relations entre individus, sans les asservir à l’obligation de la croyance religieuse, le contrôle de l’évolution individuelle relève de la liberté et non du déterminisme. En France, comme aux Etats-Unis, la loi commune n’impose pas aux citoyens de croire en dieu et de suivre les préceptes des prêtres. D’ailleurs Robert BURNS, par manque de connaissance du mouvement des idées, ignore que la discussion classique en astrologie, liberté ou fatalité du destin, trouve ses origines dans la controverse des textes de Saint Augustin sur la grâce. Lesquels aboutirent en France au mouvement du Jansénisme, auquel Jean Baptiste MORIN adhérait intellectuellement, sous une forme encore plus absolue, celle du prédéterminisme. Or cette idée fit naufrage. BURNS en ignore les raisons, et il fait l’impasse sur la réaction intellectuelle de la seconde moitié du XVIIe siècle et celle du XVIIIe en Europe, ayant eu pour conséquence la disparition de l’astrologie notamment en France. BURNS parle de l’astrologie avec 300 ans de retard. Sans tenir compte des révolutions politiques. Celle de 1793 aux USA avec l’indépendance proclamée des 13 colonies de la tutelle anglaise. Celle de 1789 avec la conquête des libertés civiques, et constitutionnelles, de la Révolution Française.

Les sceptiques se contrefichent du débat philosophique sur la liberté de conscience. Ils considèrent la réalité astronomique, notamment que la Lune est le satellite de la Terre, au lieu d’être traitée en planète libre. La conséquence est mesurable. Chaque mois la lune avance de 28 à 31 longitudes avec la Terre au lieu de 360 en 30 jours. Ce problème mécanique, les astrologues sont incapables de le comprendre. Lors de l’été 2014, nous avons échangé sur le sujet avec divers astrologues, en constatant que l’échange bloquait rapidement pour un motif de sénilité intellectuelle. Dès lors que les astrologues sont enfermés dans une fausse mécanique des mouvements planétaires, dans laquelle les planètes avancent et reculent, en considérant les rétrogradations, on ne peut en attendre aucun progrès. La confusion du mouvement sélénographique local de la lune, avec une course intersidérale de 360° parait insurmontable. Soumettre les astrologues aux cours d’astronomie s’avère inutile, car l’usage du biais de l’erreur de confirmation ancre leurs croyances, lesquelles deviennent un dogme intangible. Les astrologues sont intellectuellement limités. Doués pour tromper, et falsifier, tout en restant bornés. Y compris lorsque quelques-uns d’entre eux possèdent un bagage universitaire, équivalent à leur niveau d’incompétence. Un dernier exemple consultable, sur un cas pratique date du 28 juin 2015. L’astrologue du Languedoc Marc Cerbère soutenait qu’à raison d’une relation vénus jupiter le dossier de la dette grecque aboutirait à cette date à un accord positif de sortie de crise avec le FMI en sauvant financièrement l’Europe. On se demande pourquoi ? En vérifiant la mécanique astrologique -au sens exprimé par Robert BURNS- nous avions publié que le prétendu aspect vénus jupiter[7] se résumait à un lapin planétaire. Pas de relation dans le ciel. Notre observation montrait que l’astrologue Cerbère se livrait à un exercice d’astronomie de l’imaginaire.  Notamment les planètes n’étaient pas aux positions indiquées par les éphémérides astrologiques. Le matériel employé était faux. Faux au sens de l’altération de la vérité du code pénal tant français qu’américain, car la position planétaire relative des astrologues n’est pas la vraie.

Nous avons proposé, en vain, au Magazine américain THE MOUNTAIN ASTROLOGER d’en discuter. Refus net en 2013, de remettre en cause la machinerie des mouvements, au motif d’un mauvais texte « d’idées subversives » en anglais ASPECT THEORY PAST AND NOW[8]. Il n’y a pas de dialogue possible par suite de la fermeture des mentalités astrologiques.

Le biais de l’erreur de confirmation aboutit aux illusions imaginaires, ainsi qu’aux explications alambiquées qui les accompagnent. Dès lors que des individus s’enferment mentalement dans des systèmes, dans lesquels ils croient aveuglément, parce que cela leur rapporte de l’argent -surtout les prestations en pratiques divinatoires- la communication échoue.

Il faudra encore plus d’une centaine d’années pour que l’astrologie disparaisse peu à peu des pratiques divinatoires. Par suite d’étiolement progressif, et de remplacement par une forme nouvelle comme le Grand Ordinateur des A, le supercalculateur omniscient ayant réponse à tout. Le mathématicien Laplace pensait, à l’époque de la Révolution Française, que ce moment était venu avec le progrès des sciences dû à Newton. Il ignorait encore la psychologie cognitive, alors inconnue des sciences de son époque. Il existe des familles de pensées, quelle que soit le niveau des études et des connaissances de leurs membres, dans lesquelles les croyances s’enkystent notamment à partir des inférences déductives généralisantes du type biais de l’erreur de confirmation. C’est un fait social objectif.

Gdb etϕ claude thebault 05 mars 2013






[1] Chez les Des Cars, famille noble sans rapport avec les Pérusse, on baptisait les fils survivant à l’âge de 3 ans.
[2] Notamment Jacques Bordelon – éditions de 1689, 1699,1710- réponses générales sur la fausseté des prévisions astrologiques
[3] Jacques Bordelon déjà cité page 113
[4] Rapport sur l’Astrologie de Charles de Condren
[5] Sciences et Pseudo Sciences 303 pages 59 et suivantes « internet et les croyances »
[6] http://astrologynewsservice.com  PO Box 771430 Lakewood, OH 44107 USA

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vendredi 3 mars 2017

SUPERCHERIES : LES FAUX VOYANTS GAGNENT DES MILLIONS

En promettant aux crédules richesse et santé











La société accorde peu d'intérêt aux simagrées des divinateurs au point de leur laisser le champ libre sans s'inquiéter particulièrement des sinistres causés par leurs activités. La répression se fait à la marge, lorsque les faux pas sont manifestes. Ce qui explique l'impression de liberté avec laquelle les malfaisants développent leurs commerces de promesses.

11/07/2017


Les abuseurs de belles paroles
Il suffit de consulter les offres de voyance payante associées aux annonces « de nombreux bienfaits ». Vagues, imprécises, destinées à étoffer principalement les revenus des faux voyants en distillant le poison mental, des promesses mirobolantes des divinateurs. Des affirmations commerciales de prestation servies par « d'excellentes équipes de voyants ». Le consommateur ne dispose d’aucun moyen de le vérifier lorsqu'aucun nom n'est communiqué, sans références sincères. Sémantiquement le mot excellent est synonyme de divin. Racine du mot divinator, divinateur en latin. Deviner s’écrit devino, dont le participe passé est divinatus. A rapprocher de divitatio l’action de s’enrichir. Ce qui donne comme formule latine divino est divitatio. Deviner c’est s’enrichir. Ce qui explique l’adage divina scelera le crime contre les dieux. Car prophétiser caractérisait la nature divine.

Proposition mensongère diffusée cette fois avec un premier bémol significatif. Au nombre des prometteurs M RAMBERT se distinguait, prenant conscience, le 07 juillet 2017, de la nécessité de mettre ses audiotels en conformité, notamment ses messages de gratuité. Le 8 ses 3 audiotels passaient à 4 accompagnés d’une information adaptée. Ce progrès constitue un encouragement sur le chemin du respect de la réglementation en usage. Il est regrettable de devoir se livrer à la surenchère judiciaire pour obtenir enfin un premier résultat concrètement correct. Saluons l'effort !

Parce qu’avant cette date paraissait en allemand, un article de la journaliste Lena Wurgler sur les techniques des faux voyants qui ramassent des millions d’euros. Papier transmis par M Pascal TONNERRE responsable de la publication Arnaques-info, adhérent de Que Choisir. Présenté comme une enquête, cet article brasse des biais cognitifs, sans parvenir à cerner le problème. Mme Wurgler évoquait les exploits de Démétrio de Angelo. Impressionnant d’imbécillité.

L’article paru en allemand, retraçait plusieurs cas des grand rapports financiers de la tromperie, dont celui de Maria Duval, de Patrice Guérin, Nicole Delya, Madame Gloria et de la baronne de Rothman. Ce dernier nom indique que l’auteur de cette tromperie est un fumeur, à raison de la citation de sa marque de cigarettes préférées.

Selon l’article de presse, les faux voyants et les médiums cibleraient les personnes âgées du monde entier. Il s’agit du biais cognitif trompeur dit de l’erreur de confirmation : catégoriser les crédules par âge et origine sociale sur la base d’une observation factuelle. L’affaire Maria Duval et Patrice Guérin, révélée par le Tribunal de l’Est de New York, le 9 mai 2016, ciblait «one million Americans, many of whom were elderly or in financial distress, un million d’américains au nombre desquels des personnes âgées ou en situation de détresse financière ». Le chiffre a son importance car l’affaire Maria Duval relève d’un délit postal américain, et non d’une répression de la voyance en tant que telle. Au nombre de ce million d’américains se trouvaient, notamment, des catégories protégeables telles que les personnes âgées, dont les capacités intellectuelles sont considérées comme déclinantes pour motif de sénilité. Ainsi que les personnes pauvres ou endettées. Sans caractériser la majorité du panel. L’intérêt de la distinction est important, et c’est dommage que Mme Wurgler ait fait cette impasse. La raison tient au fait que les faux voyants pratiquent le marketing direct sur fichiers. Avec une différence notable, ils achètent aux sociétés spécialisées les fichiers les moins chers. Contrairement à ce que l’article paru soutient, il était nécessaire d’enquêter chez les professionnels du mailing afin de connaître les prix pratiqués pour évaluer la rentabilité de ces opérations. C’était plus intéressant que de publier les fac similés des fausses photos de Démétrio de Angelo.  Les faux voyants sont « tombés » pour une affaire de fraude au mailing relatif à quatre articles du code des postes américain. Une affaire dans laquelle une société de marketing direct canadienne était elle aussi poursuivie. Une indication selon laquelle, les faux voyants sont eux même victimes de leurs prestataires. Un problème de lunettes et de verres correcteurs vraisemblablement !
                                                                                                                                  
La répression des faux voyants comporte un caractère accidentel et aléatoire.
L’article de presse cité use, aussi, du biais cognitif dit du survivant, consistant à soutenir que les faux voyants, et leurs tromperies, jouissent d’une quasi impunité dans la durée. Affirmant que les « mises en garde des associations de consommateurs n’ébranle pas les croyances des victimes ». Rétablissons les faits. Les associations de consommateurs, en tout en cas en France, sauf exception, dont le RAA sur le segment des annonces magazines et postales, sont pour la plupart absentes. Les organisations de consommateurs ne peuvent occuper un rôle moteur dans ce qu’il convient d’appeler « la détromperie », ou encore la défraude. Au motif que la croyance divinatoire est une affaire de famille de pensées, et d’effets de stéréotypages. La cessation des travers intervient lorsque des situations saillantes se manifestent. Donc l’impunité présumée ne résulte pas de l’endurcissement délinquant causé par la tolérance.

Ainsi les affaires Divinitel et Vanessor, en France, au cours des années 1990 à 2000 à raison de la survenue de décès, notamment les suicides de plusieurs femmes, mobilisèrent le Procureur de Paris, suite aux actions des familles endeuillées. Sans mort d’homme le parquet restait indifférent. Pour reprendre la chanson de Gilbert Bécaud « les mauvais coups, les lâchetés, quelle importance ?...Un homme marche, tombe et crève dans la rue, personne ne le remarque…l’indifférence ».

Il n’y a pas impunité, mais désintérêt public, ce qui est différent.

Lorsque les affaires surviennent, les spécialistes, connaissant les textes de lois, sont les mieux à même d’obtenir un résultat significatif. Traquer les mailings de Mme GLORIA constitue une perte de temps. Il est préférable de les conserver en prévision de son faux pas. Lorsque l’on analyse les jurisprudences, rares sont les cas de poursuites d’office par les autorités. A propos des abus en matière d’horoscope il a fallu l’action volontaire, et déterminée, de la princesse Grimaldi de Monaco pour faire cesser des pratiques de presse. De même pour la protection de la vie privée, et les atteintes en matière d’horoscope des enfants. L’action de l’ex présentatrice de TF1, Claire Chazal, à propos de son fils avec le présentateur Poivre d’Arvor, est à l’origine d’une avancée judiciaire contre la divination. Dans le même registre il faut aussi citer l’affaire Gregory Villemin, à l’origine de la condamnation de l’astropsychologie.

L’analyse attentive de la jurisprudence montre que le faux pas du divinateur épinglé est sanctionné sans état d’âme. L’astrologue Verriez refusait de payer sa tva prétextant qu’il était professeur de divination. La Cour administrative d’appel de Bordeaux le sanctionna au motif du non exercice d’une profession. Un faux voyant du Poitou Charentes refusait de payer la tva sur ses prestations, idem. On pourrait appeler ces décisions des petits cas. Alors qu’elles concernent la sanction ordinaire des dérobades, et du fictif.

Le biais du survivant, consistant à soutenir le caractère durable du fait exceptionnel, caractérise un trompe l’œil. La poursuite des mailings de Marcos Von Ring, et d’autres de son espèce, ne signifient pas que leurs campagnes de marketing direct soient exemptes d’accrocs d’importance. Le destinataire de la lettre l’ignore, tout comme le journaliste. Les divinateurs sont sanctionnés, contrairement à ce que l’absence d’informations les concernant laisserait croire. Ces condamnations sont moins visibles, et dépourvues de publicité dans les médias. D’ailleurs on peut douter de l’objectivité du support lorsqu’il accueille régulièrement les annonces divinatrices, dans ses pages spécialisées, au titre de ses ressources financières.  

Gilbert Bécaud résumait dans sa chanson, l’indifférence, la situation que l’on observe dans la répression des divinateurs « l’indifférence elle fait ses petits dans la boue. Y’a plus de haine. Y’a plus d’amour. Il n’y a plus grand-chose ». Excepté la vigilance contre les malfaisants, les nuisibles et les profiteurs de détresses.

Mise à jour/Update 11/07/2017

ϕclaude thebault 03/03/2017

























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CARACTERE PLURALISTE DE L'EXPRESSION DES COURANTS DE PENSÉE ET D'OPINION
les textes de ce site d'informations et de renseignements juridiques à caractère documentaire sont conformes à l'article 1er de la LCEN loi du 24 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique
Le droit français considère les arts divinatoires en qualité en qualité d'exercice d'escroquerie par activité selon la définition donnée au Dalloz Pénal 2017 en commentaire de l'actuel article 313-1 définissant l'escroquerie, page 1045, notice 153.
Le même commentaire était publié en notes de l' ancien article 405 escroquerie du code Pénal Dalloz -page 589 Dalloz code Pénal 1992-

Ce site traite, la voyance ainsi que les pratiques des arts divinatoires, en qualité d'escroquerie dès lors que, contre argent, des actes destinés à persuader les crédules, de l'existence de pouvoirs oraculaires, sont engagés.

NOR: ECOX0200175L
Version consolidée au 04 avril 2016
TITRE Ier : DE LA LIBERTÉ DE COMMUNICATION EN LIGNE
Chapitre Ier : La communication au public en ligne.
Article 1
I, II, III : Paragraphes modificateurs.
IV - Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère plurialiste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.
On entend par communication au public par voie électronique toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée.
On entend par communication au public en ligne toute transmission, sur demande individuelle, de données numériques n'ayant pas un caractère de correspondance privée, par un procédé de communication électronique permettant un échange réciproque d'informations entre l'émetteur et le récepteur.
On entend par courrier électronique tout message, sous forme de texte, de voix, de son ou d'image, envoyé par un réseau public de communication, stocké sur un serveur du réseau ou dans l'équipement terminal du destinataire, jusqu'à ce que ce dernier le récupère.

mercredi 22 février 2017

APPRENEZ A DETECTER LES EQUIVOQUES











Equivoque dans le langage courant signifie prendre une chose pour une autre. Un quiproquo en quelque sorte. Le double sens rend la chose suspecte, douteuse. En creusant on se heurte au phénomène de l’ambiguïté. La compréhension s’obscurcit. Le sens fuit vers l’incertitude. L’indécision. L’emploi de l’équivoque donne lieu aux malentendus, aux erreurs, ainsi qu’aux tromperies dont les conséquences financières sont importantes. Savoir les détecter à temps vous sera utile dans la vie, ainsi qu’instructif. Car vous connaîtrez mieux, la psychologie de ceux qui utilisent les équivoques, lorsque vous les rencontrerez dans toutes sortes d’occasions, et de circonstances.

On doit à Charles de Condren la rédaction- sur commande[1]- d’un opuscule intitulé « Traité des équivoques ». Personne d’autre qu’un homme, rompu à l’exercice du maniement de la langue de bois[2] catholique, ne pouvait écrire une pareille somme d’observations sur ce thème du double sens et de ses usages. Charles de Condren était le second Général de l’Oratoire. Il est aussi l’auteur du Premier Rapport officiel sur l’Astrologie commandé par le pouvoir monarchique en France. Un rapport dont la lecture linéaire affirme une idée forte, qu’aucun astrologue n’a réfutée. Les planètes sont dépourvues de pouvoir psychique, et donc d’influences mentales sur les comportements des individus.

Charles de Condren donne de l’équivoque la définition suivante :
« cacher la vérité sous des figures de rhétorique dont les plus communes sont les hyperboles, les ironies, les amphibologies, les antiphrases, les équivoques. »

Charles de Condren suggère d’adopter cette technique afin d’éviter de mentir. La religion catholique condamne le mensonge sous la qualification de péché. La faute religieuse offensante pour Dieu. Après avoir envisagé d’autres moyens, notamment en se servant des modèles chrétiens telle que la conduite des martyrs. Consistant par entrainement mental à répondre une chose pour une autre, lorsqu’ils étaient torturés par les soldats romains. L’équivoque apparaît ainsi comme l’expression ultime de la conduite du martyr. Ainsi à la question posée « où étiez-vous hier soir ? On ne vous a pas vu à la fête des lupercales ! » Au lieu de répondre « j’honorais mes lares » (une chose pour une autre consistant à soutenir présider la cérémonie de l’esprit des ancêtres familiaux, au lieu de participer à une cérémonie votive publique) dire « je n’étais pas avec moi-même ». Equivoque sur la localisation physique de soi-même. Sous la Rome antique, bien que la géolocalisation soit à cette époque inconnue, la réponse de la manifestation de son être suscite l’ambigüité désirée, à raison de la croyance en l’immortalité de l’âme. Je recherchais mon âme vagabonde. Thème littéraire ou étrangeté de l’ironie. Ainsi la vérité du lieu de la présence physique réelle est cachée -temporairement- par une réponse spirituelle. Ce procédé est usuel lorsqu’il s’agit de détourner la conversation.

L’équivoque, à raison des méprises qu’elle suscite, dégénère rapidement par ses emplois intentionnellement malencontreux. Charles de Condren le reconnaît en écrivant : « si les usages sont faits avec mauvaise foi, sans raison plausible, cela caractérise de la tromperie ».


Voici 3 exemples d’équivoques poussés à l’extrême tirés de la vie quotidienne

1-Relevé le 20/02/2017 sur la page internet du site d’une fausse voyante
http://www.voyance-allojudith.com
Voyance gratuite 08/92/23/11/56 vous ne payez que votre appel téléphonique 0,34 mn











.Premier sens de lecture, indication d’un numéro audiotel de voyance gratuite
.Second sens de lecture, seul l’appel est payant. Coût non mentionné
.Troisième sens de lecture, la courte durée de l’appel 0,34 mn soit 34 secondes.

Le message est ambigu. 








Il l’était déjà le 9 novembre 2016 lors du premier constat sur ce site

Le message global reproduit 3 fois le mot gratuit :
.voyance tirage gratuit
.tirage voyance gratuite
.voyance gratuite

Attractivité de mise en valeur de l’emploi du mot gratuit, avec 3 graphismes différents.
Pauvreté de l’information prix, de nature à suggérer par opposition, la gratuité totale.

Alors que le service est entièrement payant et que rien n’est gratuit selon l’information SVA du palier audiotel surtaxé 0892




















Consultation payante au tarif de 40cts d’euro/par minute +prix d’appel non indiqué. Soit deux facturations simultanées. Usage détourné d’un palier audiotel surtaxé.

Cette pratique déloyale est susceptible de rapporter plus de 50 000 euros en une année.
La fausse voyante use d’une équivoque en écrivant gratuit, alors qu’elle propose une prestation 100% payante. Il y a tromperie en matière de gratuit, délit de consommation qualifié de « réputé trompeur » du 19° de l’article L.121-1-1 du code de la consommation.

Article L121-1-1code de la consommation
Sont réputées trompeuses au sens de l'article L. 121-1 les pratiques commerciales qui ont pour objet :
19° De décrire un produit ou un service comme étant "gratuit", "à titre gracieux", "sans frais" ou autres termes similaires si le consommateur doit payer quoi que ce soit d'autre que les coûts inévitables liés à la réponse à la pratique commerciale et au fait de prendre possession ou livraison de l'article

Article L121-6 code de la consommation
Les pratiques commerciales trompeuses sont punies d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 300 000 €.













2-Les fausses promos des « superoccasions »
Les éditions du Parisien du 23 février 2017, et de 20 Minutes du 24, relatent les résultats de l’enquête menée par la DPPP de Paris sur 19 sites d’e-commerce grand public, notamment amazone.

L’attention de la direction de la protection de la population était attirée par la profusion des promotions d’objets tels que des sacs, des chaussures « soldés » à des prix étonnants. En réalité à des prix équivoques.

Reportez-vous à la définition donnée par Charles de Condren « cacher la vérité sous une figure de rhétorique ». De nos jours la rhétorique classique, avec ses figures de style, est moins usitée. Les litotes, ellipses, épanodes, chiasmes ou asyndètes ne sont plus ennuiverselles en termes de compréhension. Le sens du mot rhétorique évolue tout autant, afin d’être compris comme discours, phrasé, voire encore écriture. C'est-à-dire une simple expression de communication. Les figures s’adaptent elles aussi, et la métanalyse laisse la place à l’usage des signes commerciaux, ainsi qu’aux logos «solde» «prix cassés» adossés à des chiffres pour les usages des doubles sens, afin de renforcer l’ambiguïté dans l’information. C’est ainsi que la DDPP remarquait que plusieurs objets, présentés comme vendus à prix super soldés ne l’étaient pas. Une application aux produits de la diaphore[1] Gratuit reproduite 3 fois du service audiotel de la fausse voyante Judith Fricot, qui est payant exposé au 1 de cet article. C’est ainsi, en vérifiant les prix fournisseurs, que la DDPP découvrit que les soldes n’en n’étaient pas. Les prix affichés étaient en réalité non soldés. L’équivoque consistait à troubler la compréhension du consommateur en ajoutant soldé, à un prix en réalité ni réduit, ni moins cher. Le prix de vente réel était présenté comme soldé sans l’être. Il s’agit d’une pratique commerciale trompeuse de L.121-1 du code de la consommation. Ainsi que d’un manquement à l’obligation légale en matière de soldes de la loi du 4 août 2008, ayant intégré dans le code de commerce les articles 310-3 et 310-5. L’infraction relevée donne lieu à une amende de 15 000 euros. Selon le Parisien l’opération donna lieu à 2,4 millions d’euros d’amende, dont 1 million pour sanctionner le site de ventes amazone.


























article 20 Minutes 24 février 2017


à suivre...continued


[1] Diaphore : même mot ou groupe de mots répété plusieurs fois. En général chaque répétition apporte une nuance de sens supplémentaire. La diaphore du service audiotel de la fausse voyante est employée afin de renforcer le caractère non payant de la consultation qui est en réalité facturé deux fois à l'insu du consommateur.



[1] Le Cardinal de Richelieu ordonna au Général de l’Oratoire, Charles de Condren, de rédiger, à son intention, le Traité des Equivoques, afin de légitimer sa pratique de l’exercice du pouvoir en qualité de principal ministre du roi Louis XIII. Le Traité fut publié en 1642, après les décès de Charles de Condren, et du Cardinal, noyé dans des recueils de lettres posthumes.
[2] Charles de Condren était Général de l’Oratoire, ordre religieux catholique. Il pratiquait la langue de bois de la morale catholique. La pratique de la langue de bois a été reprise en politique sous la forme de la communication du pouvoir en place. Quel que soit l’idéologie du régime exécutif. Ainsi la pratique de la langue de bois des droits de l’homme marque la différence entre le contenu des textes, et leur mise en œuvre effective, démocratie comprise.



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lundi 13 février 2017

VOTRE DIVINATEUR EST-IL CERTIFIABLE?










un article de la Fédération Américaine des Voyants et Médiums Certifiés organisme regroupant plusieurs Etats de la fédération américaine

Le titre de cet article paraphrase, en mode de droit de citation, un papier paru en anglais, le 29 octobre 2016, d’Armand DIAZ, docteur -phD- de l’institut Californien des Etudes Intégrales publié sur le site de l’ANS. Astrology News Service.

Armand DIAZ s’interrogeait à propos de la certification des astrologues en Amérique du Nord. Le public européen ignore la situation disparate des divinateurs aux USA. Croyant que ces activités y sont libres et légales. La réalité diffère beaucoup de cette appréciation superficielle. Car les 50 Etats constituant la Fédération Américaine se sont dotés de lois anti divination à contours variables et divers. Certes, en Amérique du Nord, des zones existent dans lesquelles des astrologues développent des activités, avec une relative sécurité. Mais à l’exception de quelques organismes associatifs, cités limitativement par Armand DIAZ, la divination y est moins développée qu’en Europe à taille comparable de densité de population. La divination américaine comporte, en plus, ses spécificités culturelles. La plus connue d’entre elle étant la scientologie, reposant pour partie sur la croyance en une religion, pour partie sur les travaux astrologiques de son fondateur Ron Hubbard.

Le billet d’Armand Diaz est appelé à connaitre de plus amples développements. Car, à sa lecture, des signes apparaissent selon lesquels il amorce, pour la première fois sur le nouveau continent, une vaste réflexion d’ensemble.

Ses premières réflexions concernent la situation des astrologues. Tous les Etats américains n’acceptent pas les astrologues, au regard de leurs lois anti divinatoires particulières, lesquelles sont à analyser avec la législation fédérale en vigueur. Ce qui fait deux niveaux de lecture, pas toujours compatibles. Y compris si le principe de base est réglé par le 1er amendement de la Constitution Américaine, lequel se traduit en Français par cette formule :
« Le Congrès ne fera aucune loi qui touche à l’établissement ou interdise le libre exercice d’une religion ni qui restreigne la liberté de parole ou de la presse, ou le droit qu’à le peuple de s’assembler paisiblement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre »

IS YOUR ASTROLOGER CERTIFIABLE ? votre astrologue est-il certifiable ?



















Armand Diaz pose au début de sa réflexion la proposition selon laquelle : « Certification in astrology means that professionals have at least the minimum level of competence to practice as judged by their peers” La certification en astrologie signifie que les professionnels possèdent le niveau minimum de compétence pratique selon l’avis de leurs pairs.  Cela signifie, de l’avis d’Armand Diaz, la nécessité de détenir un faible niveau de pratique comme niveau d’appréciation d’autres praticiens de niveau similaire. Puisque le mot pairs désigne les pareils au sens des collègues. La situation se complique, de l’avis d’Armand Diaz, par l’indépendance dans laquelle les astrologues se distinguent les uns des autres, ce qui réduit d’autant le champ de leur reconnaissance officielle. Aux Etats-Unis l’astrologie n’est pas une activité monolithique. Ce qui revient à considérer la réalité, connue aussi en France, selon laquelle il existe autant d’astrologies différentes qu’il y a d’astrologues.  Constat d’évidence d’Armand Diaz « Yet the field of astrology is hardly in chaos”. Le champ de l’astrologie constitue un chaos. Pour tenter une approche acceptable, Armand Diaz s’en tient aux standards reconnus par une majorité de praticiens. Mot à bien retenir, car dans son texte Armand Diaz prend soin de ne jamais les qualifier de professionnels au sens de profession officielle. Aux Etats-Unis aucun Etat, sauf erreur, ni non plus la loi fédérale, ne reconnaissent officiellement une profession d’astrologue au sens d’une formation dispensée dans les écoles légales des Etats, avec diplôme reconnu par la Fédération, assortie d’une convention collective avec des droits sociaux négociés.

Des associations d’astrologues existent aux Etats Unis, dont les plus importantes sont l’AFA, l’AFAN, l’ISAR, la NCGR et l’OPA. Chacune de ces organisations propose des programmes que l’on ne peut assimiler à des cours au sens scolaire du mot, ni non plus à des enseignements, par absence de reconnaissance officielle des contenus. Ces programmes comportent des exercices de validation des acquis tels que la lecture d’une carte de naissance, l’interprétation des transits, la détermination des évènements, ainsi que le cas de l’examen de la consultation avec un client, par deux astrologues observateurs. Certes des niveaux d’examen différents existent selon les types de catégories. Chaque organisation possède son approche. Armand Diaz cite le Kepler Collège[1].

Après ce tour d’horizon des modes de transmission des contenus à savoir, Armand Diaz observe :
.certes il est intéressant de connaître la diversité des méthodes employées, ainsi que le fait qu’une organisation d’astrologie peut évaluer des pratiques que l’on pourrait qualifier de recherche de compétence ou de professionnalisme

.toutefois trouver un astrologue « certifié », selon cette approche, ne constitue en aucun cas une garantie, pour le client, que la personne soit un bon astrologue. Armand Diaz ajoute que cette personne sera en mesure de répondre aux besoins exprimés.

Le billet d’Armand Diaz revient à dire, que si deux astrologues « valident » la pratique d’un troisième, celui-ci devrait en théorie satisfaire la, ou les, demandes correspondantes émises par la clientèle. Une application de la maxime de stratégie chinoise selon laquelle, Trois hommes font un tigre. Cette sentence se rapporte à l’application du biais cognitif dit de l’erreur de confirmation, observée à la Cour de l’Empereur Jaune. Un confident influent est appelé à s’absenter. Avant de quitter la cour il prévient l’Empereur Jaune en ses termes. « On dira du mal de moi, en mon absence, n’en croyez rien Monseigneur. Ni les déclarations d’une personne, ni de deux ». Trois jours après le départ, un courtisan bien intentionné informe l’Empereur Jaune que son conseiller a détourné de l’argent. L’Empereur Jaune refuse d’y donner crédit. Cinq jours plus tard un second courtisan informe l’Empereur Jaune des mêmes faits. Nouveau refus. Quelque-jours après un troisième courtisan informe à nouveau l’Empereur Jaune d’autres détournements financiers. Celui-ci -se dit alors, trois délateurs disent la même chose, il doit y avoir un fond de vérité. Il ordonne d’arrêter son conseiller à son retour. Informé à temps, le conseiller s’enfuit. Le billet d’Armand Diaz relate l’effet de l’auto validation, en relativisant les conséquences en terme de compétence. Le mot certification, dans ces conditions, sert de moyen de confirmation de pratiques, sans apport qualitatif. Cela signifie que focaliser spécifiquement, sur quelques éléments de pratiques partagées, ne saurait caractériser l’exercice d’une activité au sens en soi de qualifiante. En somme la reproduction, la copie, l’imitation, de pratiques ne sauraient suffire à qualifier leur auteur d’une compétence. Armand Diaz, sans le dire, dénonce la singerie en faisant état d’une exigence supérieure de maîtrise intelligente des techniques et des contenus. Le phénomène dénoncé par Armand Diaz s’observe sur Facebook, avec la constitution des chapelles astrologiques, qui se forment au grès des courants d’influence. Ou suite aux lectures mal comprises de livres eux même obscurs.

Un exemple pratique nous est donné avec l’astrologue faux voyant Rambert. Se plaignant d’atteinte « à son honneur et à sa considération professionnelle » il engageait en novembre et décembre 2016 des actions judiciaires au nombre de 4 sous la forme de 2 citations directes pour diffamation au pénal, et deux référés civils. M RAMBERT pensait, avec candeur, qu’il était un professionnel. Effet du biais de l’erreur de confirmation consistant à projeter ses préjugés sur une réalité. Son adversaire, contre toute attente, produisit des éléments matériels selon lesquels les activités d’astrologue voyant sont insusceptibles de caractériser, en France l’exercice d’un métier.  En effet, depuis 1843, la pratique des arts divinatoires constitue une activité délinquante répréhensible. Afin de justifier son action, M RAMBERT produisait un document, selon lequel il adresse ses déclarations mensuelles de TVA en qualité de professionnel. Naïveté que celle de confondre un système de tri entre catégories, et attribution de qualité. On trouve en effet, aux recettes des impôts, deux boites aux lettres pour déposer ses formulaires : celle des particuliers, et celle des professionnels ou entreprises. M RAMBERT pensait agir utilement en faisant taire les critiques relatives à ses pratiques, ainsi qu’à ses classements fantaisistes de meilleur des meilleurs. Alors qu’il présidait, depuis le 1/11/ 1997 l’association Aide par la Voyance, l’astrologue Faux Voyant RAMBERT préféra la dissoudre le 1er juin 2016.









Se privant ainsi d’un outil, pour faire reconnaître la profession de voyants dont se dispensa son ami[1] Sissaoui, avec lequel il entretient de cordiales relations. Confondre la croyance-subjective- que l’on exerce une profession, alors que celle-ci n’existe pas, revient à faire son malheur soi-même. De récentes informations indiquent, que la fausse voyante berrichonne, Estelle des Enclos, envisage, elle aussi de faire taire les critiques car elle pense exercer une profession. En ce cas, qu’elle produise d’abord sa licence en prophétie, en précisant le nom de l’Université qui lui décerna ce titre. Car en France n’exercent un métier que ceux qui ont obtenu un titre officiel reconnu. A cet effet le CAP fut créé. CERTIFICAT d’APTITUDE PROFESSIONNELLE. Mme Estelle des Enclos a-t-elle au moins un CAP en prophéties ? Pas plus, semble-t-il, que son compère RAMBERT…



[1] "Suite à ma conversation avec M Youcef Sissaoui, que je connais et apprécie depuis 35 ans.
Nous avons débuté dans le monde de la voyance presque à la même époque.
Nous nous sommes bien connus et appréciés depuis cette période ancienne"
témoignage de Rambert écrit le 21/07/2016






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