mercredi 29 mars 2017

Faut-il convertir les divinateurs et leurs clients?











Aux périodes d'intense imaginaire succèdent des vagues de croyance suivies, ensuite, de rémissions. Soit forcées par des excès religieux, soit par des actes de désinformation. Ou de désintérêt au motif que le laisser faire constitue un meilleur agent favorisant la dispersion. Cela avantage la promotion, et le prosélytisme, de la technologie mystificatrice.




La diffusion, mardi 28 mars 2017, sur certains médias d'extraits d'une vidéo, relative à l'exécution en plein désert de 2 personnes, passée inaperçue,ravive un sujet qui semblait oublié. Celui de la conversion de catégories de personnes, à un dogme.  

Les extrémistes islamiques ont décapité deux personnes de plus de 50 ans, au motif qu'elles étaient des hérétiques, au regard de leur religion. Quel genre d'impies? Ces personnes assuraient lire l'avenir et incitaient, selon leurs bourreaux, à s'adonner au polythéisme. Traduisons cela dans les termes de la culture occidentale : les astrologues, les voyants, les tireurs de cartes, les marabouts et tous les devinateurs sont potentiellement concernés par cet acte. Puisqu'ils professent, contre argent, faire usage d'un faux pouvoir oraculaire, leurs vies sont potentiellement menacées. Ce qui s'est passé dans le désert peut arriver en France, sans le décorum d'une exécution publique. Les assassinats d'astrologues, voyants, et autres divinateurs en France, et en Europe, pourraient caractériser une action religieuse à laquelle les autorités ne s'attendent pas. Parce que ces activités profitent du désintérêt général des pouvoirs publics, ainsi que de l'absence de surveillance. Il faudra plusieurs événèments tragiques avant que l'hypothèse religieuse constitue une piste sérieuse à prendre en compte. Fort heureusement rien de tout cela ne devrait arriver. En théorie, parce qu'en probabilité cela se calcule sous la forme d'une fraction mathématique.

L'idée d'une conversion,des divinateurs, a déjà fait l'objet d'un plan chez les catholiques, sans avoir été mis en oeuvre. Certes on connait les actions contre les sorciers et les sorcières au moyen âge, ainsi que leurs prolongements hors de France dans certains pays européens jusqu'au XVIIe siècle avec les bûchers publics. Le programme de conversion, imaginé par une organisation catholique Française, s'écarte des pratiques de l'inquisition papale. Laquelle avait des inquisiteurs dans tout le pays. A cet effet, l'un des cas les plus célèbres est celui de Louis Gauffridy, exécuté le 30 avril 1611 à Aix, qui inspirera ensuite, plusieurs siècles après le personnage de Faust. L'inquisiteur dominicain de la Sainte Baume se nommait Michaelis. On observera qu'au XXIe siècle une dénommée Michaelis exerce les tromperies divinatoires de la voyance. Un pied de nez, par homonymie, à l'inquisiteur du couvent de Saint Maximin en Provence.

L'existence des divinateurs, et de leurs commerces, posent un problème aux mouvements religieux. L'islam rigoriste exécute les impies. La suppression physique constitue une solution sans toutefois éradiquer le phénomène. La divination appartient, lorsque l'on examine les phénomènes de société, au domaine du biais cognitif dit de l'erreur de confirmation. Ce serait un "problème" de famille de pensées.

Au lieu d'exécuter les divinateurs, les religions dominantes ont suscité des substituts. C'est ainsi que Pierre de Bérulle inventa le réalisme fantastique religieux avec les anges. Il en est resté une étiologie superstitieuse sous forme de la voyance par les anges. Une expression imprévue, et détournée, du Bérullisme. Avant la SF, la science fiction des super héros, la religion catholique avait inventé la RF, la religion fantastique. Laquelle supplantait, en moins bien, le fantastique encore inégalé du Moyen äge, dont le Maître incontesté reste le peintre Jerôme Bosch.

La RF suscita l'adhésion des illuminés, dont Bérulle était le porte drapeau, sans toutefois que l'activité des divinateurs diminue. Ce fut alors que les autorités décidèrent en France d'éliminer sélectivement les principaux meneurs. Jusqu'à ce qu'un jésuite imagine de pervertir l'idéologie des divinateurs. Cet homme se nommait Jacques de Billy. Après lui la divination perdit en 1 siècle son effet d'influence sur la société. Ce qui incita Laplace à écrire que la supersition avait disparu. Puis la divination reparaissait à la fin du XIXe, et tout au long du XXe siècle avec la communication de masse. On devrait dire avec la prolifération communautaire du biais de l'erreur de confirmation.

On doit à Gérald Bronner une étude, parue en janvier 2013 dans un dossier intitulé "la santé mentale est-elle évaluable?"-1-, sous le titre internet et les croyances. Dans lequel il observait une amplification du biais de confirmation, à raison de l'existence d'un marché cognitif exclusivement dominé par les divinateurs.Ainsi il existe un oligopole de la pensée divinatrice : astrologie, voyance, crop circles, UFO soucoupes volantes,monstre du loch ness,pouvoirs mentaux télépathie super pouvoirs.Il concluait à l'absence de libre conccurence des idées. Les déformations de pensée, aux fins mercantiles prédominent.

La logique républicaine en France se traduit par le désintérêt des autorités pour les activités divinatrices. C'est aux victimes d'engager des actions, à leurs frais, soit auprès de la police, soit par voie judiciaire. La collection des décisions qui en résulte donne un aperçu global, sans que le phénomène diminue statistiquement.

Des trois méthodes mises en oeuvre : répression sanglante, sur le mode extrémisme, conversion non mise en oeuvre, et laisser aller républicain, seule l'action de Jacques de Billy eut de l'effet du XVIIIe siècle au XXe siècle. Il s'est attaqué au "croire", au coeur de la croyance plus qu'à l'effet du biais de confirmation. En somme lorsque la confirmation, ne confirme plus.

Qu'en sera-t-il avec le super ordinateur omniscient de l'intelligence artificielle des A prévu d'ici 30 ans?Des programmes de voyance en réalité augmentée avec oculus sont en cours de test. Au jeu de cartes,dépassé, une nouvelle technologie via smartphone est aussi, annoncée fin 2017. Le téléphone portable devient le support et le mode de divination usuel à raison de ses usages pratiques et quotidiens. Les modes de la divination technologique sont en cours d'élaboration afin de rempacer les sites internet dépassés. L'alliance de la superstition et de la machine.          




φclaude thebault 29/03/2017







1-SPS 303

DROITS INTELLECTUELS
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http://astroemail.com/blog/droits-intellectuels.html
dont vous trouverez le détail à l'adresse. Reproduction interdite
CARACTERE PLURALISTE DE L'EXPRESSION DES COURANTS DE PENSÉE ET D'OPINION
les textes de ce site d'informations et de renseignements juridiques à caractère documentaire sont conformes à l'article 1er de la LCEN loi du 24 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique
Le droit français considère les arts divinatoires en qualité en qualité d'exercice d'escroquerie par activité selon la définition donnée au Dalloz Pénal 2017 en commentaire de l'actuel article 313-1 définissant l'escroquerie, page 1045, notice 153.
Le même commentaire était publié en notes de l' ancien article 405 escroquerie du code Pénal Dalloz -page 589 Dalloz code Pénal 1992-

Ce site traite, la voyance ainsi que les pratiques des arts divinatoires, en qualité d'escroquerie dès lors que, contre argent, des actes destinés à persuader les crédules, de l'existence de pouvoirs oraculaires, sont engagés.

NOR: ECOX0200175L
Version consolidée au 04 avril 2016
TITRE Ier : DE LA LIBERTÉ DE COMMUNICATION EN LIGNE
Chapitre Ier : La communication au public en ligne.
Article 1
I, II, III : Paragraphes modificateurs.
IV - Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère plurialiste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.
On entend par communication au public par voie électronique toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée.
On entend par communication au public en ligne toute transmission, sur demande individuelle, de données numériques n'ayant pas un caractère de correspondance privée, par un procédé de communication électronique permettant un échange réciproque d'informations entre l'émetteur et le récepteur.
On entend par courrier électronique tout message, sous forme de texte, de voix, de son ou d'image, envoyé par un réseau public de communication, stocké sur un serveur du réseau ou dans l'équipement terminal du destinataire, jusqu'à ce que ce dernier le récupère.

samedi 25 mars 2017

présidentielles 2017










Cinq années sont passées, et François Fillon a perdu la mémoire des premières semaines de l’intronisation de l’autre François…Hollande. Une lettre de séparation entre celle de son patronyme, et celle de celui du second président socialiste. Un caractère suffit pour nourrir des haines. Certes le «président normal» affirme n’être pour rien dans l’affaire artificielle des financements reprochés au candidat de la droite. Subterfuge arbitraire que cette histoire d’emplois familiaux. Pour s’en convaincre il suffit de lire la couverture de Marianne parue lors des élections législatives le 1er juin 2012. Gros titre sur le «scandale de l’argent des députés». De quoi s’agissait-il ? De l’emploi que font les élus de la somme que leur alloue le Parlement pour leurs frais, l’enveloppe sert à rétribuer les assistants parlementaires, et défraie les secrétaires locaux qui se dévouent, sur le terrain dans la circonscription, pour l’homme politique à Paris, ainsi que d’autres usages. L’attribution de la somme est légale. L’élu a pleine liberté. Y compris entretenir sa maîtresse sur fonds publics. Le scandale n’est pas que le Parquet Financier de Paris réclame des comptes à François Fillon. L’arbitraire inacceptable, dont les magistrats financiers se rendent coupables, consiste à oublier qu’il y a plus de 500 parlementaires auxquels ils devraient s’adresser aussi en même temps. Si tant est que la séparation des pouvoirs leur en donne compétence. Cet élément légal reste à vérifier. De toute façon l’argent du pouvoir législatif doit-il être contrôlé par le pouvoir judiciaire ? NON séparation des pouvoirs oblige! Au-delà du point de droit, rappelons que le Canard Enchaîné s’est réveillé, bien tardivement, sur les affectations des sommes d’argent par le candidat Fillon à ses proches. Parce que des histoires comme celle-là il suffit d’envoyer un stagiaire d’école de presse faire les archives, pour qu’il ramène plusieurs couvertures comme celle de Marianne de juin 2012. Le thème du gaspillage de l’argent parlementaire est un marronnier de la presse.



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vendredi 17 mars 2017

LES 12 SIGNES DU ZODIAQUE ONT DISPARU










L'ASTROLOGIE DÉSORMAIS ILLÉGALE EN FRANCE

Avant de quitter le pouvoir, le premier ministre français, Dominique de Villepin, réforma le code de l’éducation en introduisant un nouvel article normé D.122-3, et son annexe, relatif au contenu de l’enseignement dispensé dans les écoles de la République. Cet article, dit encore Socle Commun des Connaissances, fit l’objet d’un décret paru le 11 juillet 2006 dans lequel la République rattrapait son retard en astronomie sur 4 siècles d’atermoiement, puisque l’héliocentrisme est désormais enseigné au titre de la culture scientifique de base en ces termes :

« la terre est un objet du système solaire soumis à la gravitation[1] ».  En clair les 3 lois de Kepler de 1609 sont avalisées, ainsi que la théorie d’Einstein de 1905 sur la Relativité Générale.

La conséquence est que les planètes orbitent autour du Soleil. Sans gravitation elles iraient en ligne droite. Finis, les 12 signes du zodiaque, puisque le Soleil ne « tourne plus autour de la Terre ».

La conséquence, pour les astrologues, se traduit par la nécessité de revoir leurs pancartes du ciel, car leurs représentations graphiques actuelles sont fausses. Il convient donc d’adopter -au minimum- une représentation planétaire orbite par orbite autour du soleil, au lieu du dessin actuel, écrasé coplanaire, représentant toutes les planètes sur une même ligne à égale distance de la terre. Une absurdité, qu’étrangement les adversaires de l’astrologie n’ont jamais relevée, y compris les astronomes, puisque depuis Anaximandre de Milet, il y a 2600 ans, la connaissance des orbites planétaires était un fait acquis, accepté par les astrologues jusqu’au XVIIe siècle en France. Puisque l’on trouve dans les planches, de l’astrologie naturelle de Blaise de Pagan, de telles présentations.

Les astrologues ont eu 400 ans pour adapter leurs langages. Ils s’en montrèrent incapables. Morin de Villefranche, après avoir passé 40 ans à écrire son Astrologia Gallica, y renonça les dernières années de sa vie, en laissant tomber l’astrologie. Son ouvrage fut réécrit par un de ses disciples, afin de publication par ses héritiers directs, couchés sur testament, dans le but lucratif de gagner des droits d’auteur à titre d’héritage pendant 7 ans.

Au XXe siècle, profitant de la révolution informatique l’astrologie développa ses activités mercantiles sans adapter -était-ce possible ?-  son contenu aux réalités astronomiques en donnant libre cours à de nouvelles erreurs, dont l’impossible ère du Verseau en 1918 avec les divagations de  Rudolf Steiner, et au cours des années 1970 les effets Gauquelin truqués, ayant un temps abusé Paul Kurtz et le mouvement sceptique international CSISOP.

La période d’incertitude -légale- sur ce que l’on nomme l’ordre public, en France, est désormais terminée depuis le 11 juillet 2006. Avant cette date, les astrologues soutenaient les propos de leur choix sur les effets planétaires, les juges rendaient des décisions en fonction de leurs convictions personnelles lorsqu’il y avait procès. La loi n’avait pas tranché entre géocentrisme et héliocentrisme comme mécanisme spatial des mouvements planétaires. Depuis le 11 juillet 2006 l’ordre public des connaissances est définitivement fixé sur l’héliocentrisme. Les conséquences se traduiront dans les prestations offertes.

Ainsi, un client ayant payé une analyse de son avenir, fondée sur le fondement du géocentrisme, sera non seulement en droit de faire annuler la prestation, afin d’obtenir le remboursement, mais encore sa demande en dommages et intérêts pour tromperie, au civil, est légitimement recevable. Le temps viendra où les magazines, publiant les horoscopes, seront eux aussi poursuivis pour tromperies, sauf si ces suppléments disparaissent des pages au fur et à mesure. D’ailleurs l’astrologie n’est apparue en France qu’à partir de 1905 dans les quotidiens, ainsi qu’une enquête menée par Astroemail a permis d’en fixer la date exacte. Tout d’abord avec la publication des petites annonces, puis ensuite au début des années 1930, sous la forme de l’horoscope du signe du jour, représenté dans un module de quart de colonne comportant une illustration et quatre filets. Prélude à l’arrivée de la réclame astrologie voyance et autres fakirismes, avec des quarts de page, lors de la généralisation des tirages hebdomadaires de la Loterie Nationale.

Les voyants, lesquels se servent des éphémérides astrologiques, pour fixer des dates des événements qu’ils prophétisent, sont désormais exposés aux poursuites, eux aussi, pour tromperies. Sans craintes. Pour le même motif.

En début d’année 2017, l’attention de la FDAF était attirée, par mes soins, sur les effets du décret Socle des Connaissances, sans que la personne destinataire du message ne réagisse. Electro encéphalogramme plat. Cette personne, lisant ce texte, se reconnaitra surement.

L’astrologie voyance bénéficie de l’inertie de l’indifférence des pouvoirs publics pour son développement. Il y a donc lieu de croire, que la pénétration du repère héliocentrique mettra -au moins- 20 ans, si ce n’est plus, avant de s’imposer auprès des adeptes. Le temps pour de nombreux marchands d’illusions de développer de nouveaux systèmes, tous aussi fallacieux les uns que les autres. Le dernier avatar étant le conditionalisme, désormais à remiser au grenier des illusions, avec son inventeur dépassé Jean Pierre Nicola.

Etant construit sur le biais cognitif de l’erreur de confirmation, l’astrologie aura régulièrement des clients captifs, à raison des familles de pensée dans lesquelles le consommateur se piège. Cette forme d’escroquerie par activité, aux prestations divinatoires de 313-1 de l’actuel code pénal, a donc encore de belles années pour pleinement s’épanouir, en profitant de la complaisance des autorités chargées de la réprimer. Les procureurs ont des clients plus sérieux à poursuivre que les astrologues. Excepté s’il y a mort d’homme.

Le décret Socle Commun des Connaissances, de Dominique de Villepin, a le mérite d’avoir ringardisé les 12 signes du zodiaque. Un avantage considérable dont les conséquences sociales, et culturelles, restent encore à analyser.

ϕ claude thebault 17 mars 2017






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On entend par communication au public en ligne toute transmission, sur demande individuelle, de données numériques n'ayant pas un caractère de correspondance privée, par un procédé de communication électronique permettant un échange réciproque d'informations entre l'émetteur et le récepteur.
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samedi 11 mars 2017

HISTOIRE DE PROMESSE DE GAIN











Gratuit,jeux,pré tirage,mailing,
Les personnes crédules pensent que la loi a prévu des textes pour les protéger. Certes ils existent, mais leur usage est restrictif. Pour en bénéficier il faut remplir la, ou les conditions prévues, afin que les textes s’appliquent.  Cela se résume à prouver que l’on appartient à une catégorie de population protégée.

Les personnes âgées en font-elles partie ? A cet effet, le second alinéa de l’article L.120-1 du code de la consommation le laisse entendre, ainsi qu’il est rédigé :
« Le caractère déloyal d'une pratique commerciale visant une catégorie particulière de consommateurs ou un groupe de consommateurs vulnérables en raison d'une infirmité mentale ou physique, de leur âge ou de leur crédulité s'apprécie au regard de la capacité moyenne de discernement de la catégorie ou du groupe ».

L’âge serait un facteur de vulnérabilité. Non qu’il faille croire nécessairement au déclin sénile des facultés intellectuelles. L’explication serait plutôt de type fossé des générations. Des pratiques commerciales nouvelles, en rupture avec le passé, sont de nature à constituer des déloyautés pour des personnes habituées à des pratiques que l’on qualifierait de « conventionnelles » au sens d’habitudes courantes propres à une époque.

Ce sont dans ces conditions qu’une dame de 91 ans assignait devant le Tribunal d’instance de Cannes une société, dont la principale activité repose sur des envois systématiques de mailings, afin de proposer des jeux et des gains, contre des achats de produits par commandes postales. Cette société parisienne proposait un jeu permettant de gagner 7500 euros contre une commande …du moins tel que l’avait compris la gagnante. Laquelle n’étant pas payée fit condamner la société à lui régler la somme. La société fit appel, et la Cour d’Aix en Provence infirma la décision, sans s’interroger, dans ses motifs, si la vieille dame de 91 ans entrait dans la catégorie des personnes vulnérables à raison de l’âge, notamment sur sa capacité de discernement. Le texte de l’arrêt fait obstacle à l’identification des moyens soulevés en appel et c’est bien dommage, car il est libellé sur le mode de l’évidence. Or l’évidence n’est ni claire, ni certaine, et la société organisatrice en avait conscience puisqu’elle publiait un argumentaire à cet effet, preuve qu’elle ne pouvait ignorer que ses textes étaient de nature à susciter l’incompréhension de certaines catégories de consommateurs.

La Cour rendit un arrêt inéquitable. Sans justifier de la capacité moyenne de discernement de la partie intimée, en l’espèce la vieille dame. Car dans cette affaire il était obscur, pour un consommateur, de passer commande pour recevoir des règlements de jeux gratuits, sans commande, au motif d’accepter un pré tirage pour gagner 7500 euros. Offre de compréhension compliquée. Un texte évident pour un juge de 50 ans, l’est moins pour un retraité de 90.  Un point dans cette affaire conserve un voile de mystère. La Cour n’a pas ordonné le remboursement de la somme de 7500 euros. Il faut en déduire que la condamnation du Ti de Cannes ne fut pas suivie d’exécution et que le gain restait encore impayé lorsque l’appel fut jugé.

Moralité, mettez directement à la poubelle les mailings similaires, dans lesquels on vous propose une somme quelconque en pré tirage. Scribonius Largus, médecin de l’Empereur Claude formulait la même idée sous une autre forme « tant plus on se garde des promesses qu’on se garde de ses œuvres ».

On devrait faire une loi, selon laquelle, passé 80 ans, le justiciable n’est plus recevable à agir en justice, ni a être assigné à quelque titre que ce soit Ainsi qu’à systématiquement condamner les sociétés ciblant cette catégorie de consommateurs pour en abuser.


ARRET BIOTONIC 05 JUIN 2008 COUR D’APPEL AIX EN PROVENCE

Vu le jugement rendu le 22 janvier 2004 par le Tribunal d'Instance de Cannes qui a condamné la société BIOTONIC à payer à M… la somme de 7 500 euros à titre de gain d'un jeu publicitaire,

MOTIFS DE LA DÉCISION:

Rien au dossier ne révèle une cause d'irrecevabilité de l'appel, lequel sera donc déclaré recevable.
Le Tribunal a exactement reproduit dans sa décision le contenu des 3 premiers documents publicitaires envoyés à M… pour l'inciter à passer commande; sur le bon de commande joint à ces documents il était précisé en petit caractères, mais lisibles, que le fait de passer commande permettait d'être inscrit sur le listing clients et de recevoir un ou plusieurs règlements de jeu auxquels il pouvait être participé gratuitement et sans obligation d'achat; suite à sa commande, et suivant les pièces qu'elle verse aux débats, M… a effectivement reçu, par courrier expédié le 12 décembre 2002, le règlement du jeu pour gagner la somme de 7 500 euros dans lequel sont précisés les modalités de fonctionnement, notamment par pré-tirage, ne laissant aucun doute quant à l'existence d'un aléa pour obtenir le gain annoncé;

Suivant mention apposée sur l'enveloppe d'expédition de ce courrier, M… a renvoyé à la société BIOTONIC son bon de participation au jeu pour gagner la somme de 7 500 euros; toujours, suivant les pièces figurant dans son dossier, M… a été destinataire d'un jeu pour l'obtention d'un gain de 9 750 euros auquel elle a également participé.

Un consommateur moyen, normalement avisé, ne pouvait pas se méprendre et croire qu'une somme de 7 500 euros allait lui être immanquablement versée par suite d'une simple commande à la lecture des trois premiers documents et du bon de commande tels que reçus par M… visant l'envoi d'un règlement de "prix unique: 7 500 euros" compte tenu, notamment, des guillemets utilisées, des mentions qu'il ne s'agissait pas d'un jeu, un jeu pouvant expliquer l'existence d'un gain, et "si vous ne comprenez pas tout, contactez nous".

Par ailleurs, il ne peut être fait grief à la société BIOTONIC de ne pas avoir respecté les conditions de gratuité de la loterie; en effet, les premiers documents envoyés devaient seulement permettre, sans équivoque, à M…, par le biais d'une commande, d'être inscrite sur le listing des clients et de recevoir des règlements de jeu auxquels elle pouvait participer gratuitement; par la suite de la réception du règlement, M… a, effectivement, pu participer de façon gratuite au jeu; l'envoi des documents publicitaires tendant à l'expédition du règlement d'un jeu ne peut être assimilé au jeu lui-même seul soumis aux dispositions de l'article L 121-3- du code de la consommation.

Les éléments et considérations qui précédent conduisent à débouter de ses demandes M…, qui ne peut sérieusement prétendre avoir cru, au vu des premiers documents qu'elle a reçus et seuls invoqués, que la société BIOTONIC allait lui verser la somme de 7 500 euros, et à réformer le jugement.

M… qui succombe doit supporter les entiers dépens avec fixation de l'indemnité qu'elle doit par application des dispositions de l'article 700 du Code de Procédure Civile à la somme équitable de 1 000 euros.


PAR CES MOTIFS,
La Cour statuant par mise à disposition au greffe, publiquement et contradictoirement
Reçoit l'appel,
Réforme le jugement et, statuant à nouveau,
Déboute M…de ses demandes
Condamne M… à payer à la société BIOTRONIC la somme de 1 000 euros par application des dispositions de l'article 700 du Code de Procédure Civile,

Rejette toutes autres demandes des parties,



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Chapitre Ier : La communication au public en ligne.
Article 1 
I, II, III : Paragraphes modificateurs.
IV - Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère plurialiste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.
On entend par communication au public par voie électronique toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée.
On entend par communication au public en ligne toute transmission, sur demande individuelle, de données numériques n'ayant pas un caractère de correspondance privée, par un procédé de communication électronique permettant un échange réciproque d'informations entre l'émetteur et le récepteur.

On entend par courrier électronique tout message, sous forme de texte, de voix, de son ou d'image, envoyé par un réseau public de communication, stocké sur un serveur du réseau ou dans l'équipement terminal du destinataire, jusqu'à ce que ce dernier le récupère

dimanche 5 mars 2017

Comment les biais cognitifs persuadent les liseurs d’horoscopes en les abusant.










Le biais de l’erreur de confirmation
L’astrologie caractérise un système d’enfermement de la pensée. Son développement repose sur l’emploi des biais cognitifs, l’un d’entre eux étant le biais dit de confirmation, plus exactement de l’erreur de confirmation. Pythagore à qui l’on attribue un théorème de géométrie, connu à son époque, et dont il n’est pas l’auteur, est à l’origine de l’endoctrinement astrologique, significatif d’un empoisonnement mental. La crédulité ne se soigne pas par l’enseignement des connaissances. On ne combat pas une idée, même fausse. On la remplace !
  
L’ILLUSION DES STÉRÉOTYPES
On trouve, dans les propos des astrologues, l’affirmation selon laquelle ils annoncent l’oracle dans lequel le public se reconnaît. En se servant soit d’images, soit de propos obscurs, pour présager de l’avenir. L’examen de leurs textes correspond à une interprétation, basée sur des stéréotypes.

Ainsi Jacques de Billy critiquait, en son temps, les influences et les significations astrologiques, que l’on trouve détaillées, par exemple, avec un grand luxe de propos, dans le Traité Pratique d’Astrologie d’André Barbault, paru aux Editions du Seuil en 1961. Stéréotypes ayant eu pour effet d’amener le même Barbault à publier chez Albin Michel, édition de décembre 1963, une prévision en 18 chapitres et 217 pages, annonciatrice de la grande crise mondiale de 1965…qui n’a pas eu lieu. Une ère révolutionnaire au cours de laquelle devait se produire la décadence des Etats-Unis d’Amérique, et l’essor concomitant de l’URSS. En France la fin du gaullisme. Contrairement à la prévision publiée, l’année 1965 était celle au cours de laquelle le Général De Gaulle fut triomphalement réélu président de la République. Stéréotype encore que d’annoncer, dans le même livre, en page 173, que 1964 serait une année exceptionnelle de sécheresse en France. André Barbault avait 12 ans d’avance, puisque l’impôt sécheresse fut une innovation politique du président Giscard d’Estaing l’été 1976.

Justement c’est à ce genre de détail que les astrologues se raccrochent ensuite pour affirmer « mais j’avais bien prédit une année sécheresse ». Une différence de 4380 jours ne caractérise plus une erreur de datation. Cela constitue une illusion auto accomplissante de nature à nourrir un biais cognitif. Celui de l’erreur de confirmation. Car l’amateur d’astrologie ne retient des faits d’époque, qu’un élément unique, sur lequel il focalise : l’année sécheresse. Le fait d’avoir prédit la météo, en anticipant de beaucoup, suffit, dans l’esprit des gens partageant des familles de pensées frustres, à conférer la dimension de prophète à son auteur. L’illusion auto accomplissante fonctionne d’autant mieux, que celui ou celle qui s’en convainc, s’épargne toute recherche sur les problèmes climatiques dans les années 1970. En jugeant les situations du passé en fonction de tendances écologiques d’aujourd’hui. Effet de déphasage.  

Prenons des exemples historiques significatifs plus anciens afin de mettre en évidence le fonctionnement de l’erreur de confirmation en astrologie.

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle paraissaient en France plusieurs ouvrages critiques contre l’astrologie, jusqu’en 1710, prouvant que la thèse soutenue par Jean Baptiste MORIN, de la prédestination par les astres, de l’édition post mortem de son Astrologia Gallica, constituait une erreur. Précisons, contrairement à ce qui est communément affirmé, que MORIN n’est pas en définitive l’auteur de l’Astrologia Gallica. L’ouvrage a été réécrit en 4 ans par Nicolas Goulas de la Mothe, Premier Gentilhomme de la Chambre de Gaston d’Orléans, frère du roi Louis XIII.

Les commentaires, parus jusqu’en 1710 dans des ouvrages populaires pour l’époque, alors que livre était un produit cher, reprochaient globalement à l’astrologie de fournir des prévisions ineffectives. Remise en cause directe de la théorie de la détermination astrologique. En observant un phénomène inexpliqué pour l’époque -la psychologie cognitive restait à inventer- que nous appelons l’illusion auto accomplissante.

Ainsi Jacques de Billy observait, page 78 de son livre, à propos de la mortalité infantile en France, que les astrologues soutenaient qu’il s’agissait là d’un effet de Saturne, planète présidant au 8ème mois après la naissance. Absence de cause, exposée par Jacques de Billy en rapportant la vitalité des enfants de même âge en Egypte, et cela dès l’époque d’Aristote. L’antiquité. On ne disposait pas, dans le royaume de France, de statistiques démographiques sur la mortalité infantile au 8e mois. Et Jacques de Billy d’écrire « Saturne s’oublie en son office de président en ce pays là » en parlant de l’Egypte. Réalistement il précisait aussi « saturne préside en tous les mois de l’année ». Affirmation selon laquelle il n’y a aucun effet saturne en matière d’espérance de vie des jeunes enfants. Le problème de la mortalité infantile ayant une importante conséquence sociale et religieuse : l’absence de baptême, après la naissance, et le report de l’acte religieux de plusieurs mois si ce n’est même d’années[1]. L’incidence ayant son importance, depuis la réforme fiscale de François 1er du recensement de ses sujets, par les actes des registres de naissance afin de lever l’impôt de la taille. Pour compléter sur ce point on notera que les progrès de l’hygiène et de la médecine, des soins pédiatriques, ainsi que les politiques de santé infantile, enrayèrent une des importantes causes de mortalité en France, ainsi qu’en occident, récurrente dans les sociétés d’ancien régime. Saturne est donc sans effet ainsi que le soutenait justement Jacques de Billy en son temps.   

Autre reproche fondamental fait à l’astrologie : la fausseté de ses prévisions. Les critiques du XVIIe siècle observaient[2] « Les astrologues font tant de prédictions différentes qu’il est presque impossible que le hasard n’en fasse pas trouver quelques-unes de véritables, et ce sont seulement celles-ci que remarquent les historiens. » Et de citer le cas d’Henri IV. L’Espagne utilisait contre la France, comme moyen de propagande, l’astrologie. Afin d’annoncer régulièrement la mort du Roi Henri[3].
« Il ne se passe pas de mois auquel les astrologues n’annonçassent (selon les conjectures tirées des affaires de ce temps-là plutôt que par l’inspection des astres) à Henri le Grand la terrible menace de sa mort. Ils diront vrai enfin, repartit un jour ce prince, et le public se souviendra mieux de la seule fois que leur prédiction aura été vraie, que de tant d’autres qui se sont trouvées fausses.
Il est vrai qu’il ne fallait pas être grand astrologue pour cela. Car il pouvait avoir su quelque chose de cet exécrable dessein, dont quelques Grands d’Espagne n’avaient pu se taire, et dont le bruit était tellement répandu partout, que nos ambassadeurs, et particulièrement Monsieur Bochard de Champigny, qui était à Venise, en avait écrit au Roi, et qu’il ne venait pas un de nos vaisseaux du côté d’Espagne, qui ne demandât en arrivant si le Roi était mort. Parce que le bruit courait chez les Espagnols, qu’il avait été, ou qu’il devait bientôt être tué. »

Il faudra rechercher, dans les prévisions apocryphes espagnoles, de l’année 1610, les propos relatifs au couteau fatal de Ravaillac. Comme exemple de prévision rédigée après l’événement.

Au titre de la prévision auto accomplissante Bordelon cite aussi le cas de Henri III : « Un Landgrave de Hesse très habile dans l' Astrologie Judiciaire donna charge ( encore à ce que dit Thuan ) à Baradat d'avertir le Roi Henri 1 1 I. qu'il se gardât d’une teste rasée & vous savez qu'il fut tué par un Moine ». Le rapprochement entre la tonsure et l’assassinat du roi, assis sur ses toilettes -sa chaise percée- suffit à crédibiliser la prévision. Le roi tenait audience en même temps qu’il faisait ses besoins en public, culotte baissée. En parfumant l’assistance de ses odeurs nauséabondes. Or Jacques Clément n’est pas le seul religieux tonsuré que le roi Henri III rencontra au cours des années 1588 et 1589 avant la date de son assassinat le 1er août. Il défila à Chartes dans une procession de religieux capucins avec le Frère Ange -le comte Henri du Bouchage-. Le 4 novembre 1588 il tenait les Etats Généraux avec le clergé à Blois. Des tonsurés, Henri III en fréquentait beaucoup. La référence à la tonte n’est donc pas déterminante. Il eut fallu ajouter le mot régicide pour que la prévision prenne la dimension d’un début d’annonce identificatrice. Le rasage de la chevelure reste un signalement insuffisant. Généralement peu d’observations sont faites pour discuter de l’absence de valeur prédictive du propos. L’erreur de confirmation fonctionne à partir de ce type de matériel insuffisant, vague et imprécis.

Qu’est-ce que l’erreur de confirmation ? C’est d’abord une surestimation. En ce sens il s’agit d’une déformation conceptuelle. Elle caractérise la recherche des exemples confirmatifs d’une vision du monde considérée comme des preuves sans l’être. Ainsi l’exemple déjà cité de la stratégie chinoise, destinée à tromper, selon laquelle 3 hommes font un tigre. Un conseiller intime de l’Empereur Jaune appelé à s’absenter pour des raisons de famille met en garde son maître en ces termes. En mon absence on médira contre moi, n’en croyez rien. L’Empereur le rassura. Le conseiller prévint, il y aura une médisance, puis deux, puis trois…Partez tranquille déclara l’Empereur, je suis prévenu. Après le départ du conseiller, un courtisan rapporta à l’Empereur Jaune que celui-ci détournait de l’argent. Prévenu par son conseiller le monarque n’en tint pas compte. Une semaine après un second courtisan rapporta un autre fait similaire. Econduit lui aussi. Puis ce fut le tour d’un troisième. Alors l’Empereur se dit, si trois courtisans dénoncent le même fait, je dois en vérifier la réalité. Il ordonna l’arrestation de son conseiller à son retour. Prévenu, celui-ci s’enfuit alors qu’il n’avait détourné aucune somme. Ainsi trois exemples corroboratifs de faits faux prennent l’apparence du vrai. Incitant à une généralisation naïve induisant en erreur.  L’attention focalise sur un segment d’histoire présélectionné de ce que nous voyons pour le généraliser à ce que nous ignorons.

Ainsi se vérifie l’expression latine Qui cito credit, levis est corde celui qui se met à croire est irresponsable. Il convient de bien peser les histoires avant que de les croire. Il s’en est trouvé tant de fausses. Ce serait une imprudence de recevoir indifféremment pour véritable tout ce qu’on trouve imprimé. Raison pour laquelle le code pénal Français comporte un article 434-26 réprimant la dénonciation de délit imaginaire comportant deux caractéristiques : accuser mensongèrement et exposer les autorités judiciaires à d’inutiles recherches. La jurisprudence exige une démarche réfléchie personnelle dans laquelle la crédulité a peu de place.

En astrologie, le rapprochement entre un fait et une coïncidence, suffit à conférer la réputation de devin et de prophète de l’avenir à son auteur. Pour revenir à la mort de Henri IV, sachant que la France avait connu quatre guerres de religion plusieurs années de suite, y compris après sa conversion à la catholicité en 1593, il restait assez encore assez de ligueurs dans le royaume pour souhaiter la mort du roi. Ce que Bordelon exprime en ces mots : « Il est vrai, mais il ne fallait pas être grand Astrologue pour cela ». La tentation du régicide tombait sous le sens.

L’erreur de confirmation a pour effet que celui qui en use s’auto persuade d’un fait qui n’existe pas. Ainsi les astrologues soutiennent que dans le ciel, à telle date en temps universel, se forme tel type d’aspect planétaire. Compte tenu de l’éloignement spatial, le temps universel, référence temporelle au niveau du sol terrestre, n’est plus une référence horaire mesurée en temps, de l’aspect qui se forme alors, à une autre date, à des centaines de millions de km. Les planètes ne forment pas d’aspects entre elles, seulement avec l’étoile centrale, et TOUTES en même temps constamment. En conséquence il n’y a pas matière à privilégier une planète plus qu’une autre, ni un rapport angulaire au détriment d’un autre. D’autant que les planètes corps physique sont sans incidence psychique[4].

En janvier 2013, Gerard Bronner[5], traitait de l’erreur de confirmation dans un article en lui donnant une signification plus extensive : privilégier les informations confirmant une idée ou une hypothèse préexistante. Cela explique la formation des chapelles dans lesquelles se côtoient les personnes partageant les mêmes idées, ou se reconnaissant par l’emploi des mêmes mots et des mêmes sens. Des familles de pensées fermées, des rencontres de croyances.

Ainsi des gens généralisent en ne tenant compte que des éléments qui leur donnent raison. N’acceptant que les exemples confirmatoires. Ces personnes présentent des vulnérabilités exploitées par toutes sortes de personnes qui les confortent dans leurs idées. En commençant par les prestataires en pratiques divinatoires qui en tirent un profit pécuniaire immédiat.   

PARLER LE MEME LANGAGE EST-CE POSSIBLE OU SOUHAITABLE ?
Robert BURNS dans un article paru en anglais, le 28 décembre 2015 sur ANS -astrology New Service[6]- notait que les sceptiques ne remettaient pas en cause la mécanique astrologique en ces termes:
« In my discussions with skeptics, I find that they don’t question the mechanics of astrology very much. They don’t think that astrology could work, because there is no good physical explanation for it, but that isn’t their main concern. Rather, they tend to focus on the perceived limitation to freedom that they see astrology implying. They don’t want their life to be fated – they want to have control over their destinies. This is a perspective with which many astrologers could be quite sympathetic. While there are branches of astrology that assume a rather fatalistic perspective, there are also many schools of thought within astrology that posit at least some degree of freedom, and some that assume a great deal of independence is possible.”
Dans mes discussions avec les sceptiques, je trouve qu'ils ne remettent pas beaucoup en cause les mécanismes de l'astrologie. Ils ne pensent pas que l'astrologie pourrait fonctionner, car il n'y a pas de bonne explication physique pour elle, mais ce n’est pas là leur principale préoccupation. Ils ont plutôt tendance à se concentrer sur la perception de la limitation de la liberté qu'ils voient dans l'astrologie, en sous-entendu. Ils ne veulent pas que leur vie soit limitée - ils veulent conserver le contrôle de leurs destins. Cette perspective pourrait être sympathique pour de nombreux astrologues. Bien qu'il existe des branches de l'astrologie qui supposent une perspective plutôt fataliste, il y a aussi de nombreuses écoles de pensée au sein de l'astrologie qui posent au moins un certain degré de liberté, et certaines qui assument qu’une grande partie de l'indépendance est possible.

Le propos de Robert BURNS déporte, à partir d’un constat non motivé, le débat de la discussion critique de la machinerie astrologique, sur la philosophie. Alors qu’il n’y a plus matière à débat sur ce point. Y compris aux Etats-Unis. Dès lors que la loi régule les relations entre individus, sans les asservir à l’obligation de la croyance religieuse, le contrôle de l’évolution individuelle relève de la liberté et non du déterminisme. En France, comme aux Etats-Unis, la loi commune n’impose pas aux citoyens de croire en dieu et de suivre les préceptes des prêtres. D’ailleurs Robert BURNS, par manque de connaissance du mouvement des idées, ignore que la discussion classique en astrologie, liberté ou fatalité du destin, trouve ses origines dans la controverse des textes de Saint Augustin sur la grâce. Lesquels aboutirent en France au mouvement du Jansénisme, auquel Jean Baptiste MORIN adhérait intellectuellement, sous une forme encore plus absolue, celle du prédéterminisme. Or cette idée fit naufrage. BURNS en ignore les raisons, et il fait l’impasse sur la réaction intellectuelle de la seconde moitié du XVIIe siècle et celle du XVIIIe en Europe, ayant eu pour conséquence la disparition de l’astrologie notamment en France. BURNS parle de l’astrologie avec 300 ans de retard. Sans tenir compte des révolutions politiques. Celle de 1793 aux USA avec l’indépendance proclamée des 13 colonies de la tutelle anglaise. Celle de 1789 avec la conquête des libertés civiques, et constitutionnelles, de la Révolution Française.

Les sceptiques se contrefichent du débat philosophique sur la liberté de conscience. Ils considèrent la réalité astronomique, notamment que la Lune est le satellite de la Terre, au lieu d’être traitée en planète libre. La conséquence est mesurable. Chaque mois la lune avance de 28 à 31 longitudes avec la Terre au lieu de 360 en 30 jours. Ce problème mécanique, les astrologues sont incapables de le comprendre. Lors de l’été 2014, nous avons échangé sur le sujet avec divers astrologues, en constatant que l’échange bloquait rapidement pour un motif de sénilité intellectuelle. Dès lors que les astrologues sont enfermés dans une fausse mécanique des mouvements planétaires, dans laquelle les planètes avancent et reculent, en considérant les rétrogradations, on ne peut en attendre aucun progrès. La confusion du mouvement sélénographique local de la lune, avec une course intersidérale de 360° parait insurmontable. Soumettre les astrologues aux cours d’astronomie s’avère inutile, car l’usage du biais de l’erreur de confirmation ancre leurs croyances, lesquelles deviennent un dogme intangible. Les astrologues sont intellectuellement limités. Doués pour tromper, et falsifier, tout en restant bornés. Y compris lorsque quelques-uns d’entre eux possèdent un bagage universitaire, équivalent à leur niveau d’incompétence. Un dernier exemple consultable, sur un cas pratique date du 28 juin 2015. L’astrologue du Languedoc Marc Cerbère soutenait qu’à raison d’une relation vénus jupiter le dossier de la dette grecque aboutirait à cette date à un accord positif de sortie de crise avec le FMI en sauvant financièrement l’Europe. On se demande pourquoi ? En vérifiant la mécanique astrologique -au sens exprimé par Robert BURNS- nous avions publié que le prétendu aspect vénus jupiter[7] se résumait à un lapin planétaire. Pas de relation dans le ciel. Notre observation montrait que l’astrologue Cerbère se livrait à un exercice d’astronomie de l’imaginaire.  Notamment les planètes n’étaient pas aux positions indiquées par les éphémérides astrologiques. Le matériel employé était faux. Faux au sens de l’altération de la vérité du code pénal tant français qu’américain, car la position planétaire relative des astrologues n’est pas la vraie.

Nous avons proposé, en vain, au Magazine américain THE MOUNTAIN ASTROLOGER d’en discuter. Refus net en 2013, de remettre en cause la machinerie des mouvements, au motif d’un mauvais texte « d’idées subversives » en anglais ASPECT THEORY PAST AND NOW[8]. Il n’y a pas de dialogue possible par suite de la fermeture des mentalités astrologiques.

Le biais de l’erreur de confirmation aboutit aux illusions imaginaires, ainsi qu’aux explications alambiquées qui les accompagnent. Dès lors que des individus s’enferment mentalement dans des systèmes, dans lesquels ils croient aveuglément, parce que cela leur rapporte de l’argent -surtout les prestations en pratiques divinatoires- la communication échoue.

Il faudra encore plus d’une centaine d’années pour que l’astrologie disparaisse peu à peu des pratiques divinatoires. Par suite d’étiolement progressif, et de remplacement par une forme nouvelle comme le Grand Ordinateur des A, le supercalculateur omniscient ayant réponse à tout. Le mathématicien Laplace pensait, à l’époque de la Révolution Française, que ce moment était venu avec le progrès des sciences dû à Newton. Il ignorait encore la psychologie cognitive, alors inconnue des sciences de son époque. Il existe des familles de pensées, quelle que soit le niveau des études et des connaissances de leurs membres, dans lesquelles les croyances s’enkystent notamment à partir des inférences déductives généralisantes du type biais de l’erreur de confirmation. C’est un fait social objectif.

Gdb etϕ claude thebault 05 mars 2013






[1] Chez les Des Cars, famille noble sans rapport avec les Pérusse, on baptisait les fils survivant à l’âge de 3 ans.
[2] Notamment Jacques Bordelon – éditions de 1689, 1699,1710- réponses générales sur la fausseté des prévisions astrologiques
[3] Jacques Bordelon déjà cité page 113
[4] Rapport sur l’Astrologie de Charles de Condren
[5] Sciences et Pseudo Sciences 303 pages 59 et suivantes « internet et les croyances »
[6] http://astrologynewsservice.com  PO Box 771430 Lakewood, OH 44107 USA

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NOR: ECOX0200175L 
Version consolidée au 04 avril 2016 
TITRE Ier : DE LA LIBERTÉ DE COMMUNICATION EN LIGNE
Chapitre Ier : La communication au public en ligne.
Article 1 
I, II, III : Paragraphes modificateurs.
IV - Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère plurialiste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.
On entend par communication au public par voie électronique toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée.
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