Média indépendant de la liberté d'expression anti divinatoire
contribuant à la formation de l'opinion
indispensable à la manifestation de la pluralité des courants de pensées et de convictions en démocratie
« Dans la ville où il n’y a pas de chiens le renard fait la loi » proverbe sumérien
Le Décodeur du Journal Le Monde invitait ses lecteurs, de fin d'année, à s'exercer à un jeu qu'il croyait innocent. Celui de comparer leurs signes en fonction des nomenclatures antiques chinoises et celle dite du 13e signe du CSISOP. Mais voilà les connaissances du décodeur datent pour certaines de 400 ans, et pour d'autres elles nécessitent une sérieuse -update- mise à jour. Croyant faire le malin le décodeur se prenait lui même au piège. Les signes n'existent pas...
« Astrologie de
fin d’année, horoscope et incohérence des signes » tel était l’intitulé
de l’article paru dans l’édition du journal Le Monde datée du 29 décembre 2016.
Le journaliste, spécialisé en « décodages », plutôt vacher de
barbarie, expliquait que les astronomes dénombraient 13 constellations au lieu
de 12. En somme le « décodeur » du Monde, en bon cheval de bagage,
reprenait à son compte un argument de contre intelligence, développé par le CSICOP[1],
il y a plusieurs années de cela, afin de susciter la pagaille dans la clientèle
des astrologues, et accessoirement dans les colonnes des supports de presse
ayant une rubrique astrologique. Argument d’une particulière imbécilité, permettant
de briller deux minutes à peine comme la torche de la statue de la liberté, du
port de New York, dans la nuit épaisse de l’ignorance et de l’inculture.
En effet, à partir de notre planète l’astronome belge
Delporte, dans la première moitié du XXe siècle, redécoupait l’espace
intersidéral en 88 constellations, base de la carte actuelle du consensus des
astronomes de l’UAI -union astronomique internationale- et non en 13, comme l’affirme
Pierre Breteau. Le journaliste doit impérativement mettre à jour ses
connaissances. Elles accumulent plusieurs siècles de retard. L’argument du
serpentaire, la 13e constellation, utilisé en son temps, sans
précaution, par le chef de file des zététiciens de Sophia Antipolis, le
professeur Broch, sert d’argument basique de désinformation, sans apporter un
gain positif au camp de la connaissance.
Projection des
constellations de Delporte dans l’espace
Plus encore, en développant son propos, Pierre Breteau
entretient ses lecteurs dans l’abrutissement général. En effet, il était
possible, lorsque la République Française restait évasive sur la conception
astronomique officielle, caractérisant l’ordre public des connaissances, d’écrire,
avec des réserves, la fable des 13 constellations se profilant derrière le
soleil. Cela signifiait, que le point de vue développé, était encore
géocentrique. Autrement dit que le Soleil orbitait autour de la Terre.
Désormais ce n’est plus possible depuis le décret Socle commun des
connaissances du 11 juillet 2006 de Dominique de Villepin. Il convient en effet
d’attacher le nom de l’ex premier ministre du président Chirac à cette avancée
majeure. De la même manière qu’il convient de rappeler que Charles IX-
ordonnateur du massacre de la Saint Barthélémy le 24 août 1572- est à l’origine
du retour au calendrier faisant débuter l’année le 1er janvier, au
lieu du jour de Pâques. Ainsi que l’imposait la croyance dominante de l’institution
religieuse catholique pendant plus de 1000 ans. Si l’on était logique, on ferait
débuter l’année fin septembre au lieu du 1er janvier. Au moment exact où la
terre repasse au point zéro de son orbite, les 22 ou 23 septembre. Calendrier
qui était aussi celui de premiers sumériens. Le temps s’accordait alors avec la
révolution de la planète. Selon l’enseignement du mythique Oannès[1]
l’homme poisson, venu de la mer rouge pour enseigner la civilisation aux abrutis
vivants « comme des bêtes ».
[1]
Oannès rapporté par le prêtre Bérose dans ses babyloniakas en – 300 « en babylonie, quantité d’hommes venus d’ailleurs…menaient
une existence inculte pareils à des bêtes. Une première année apparut sur le
rivage un monstre extraordinaire sorti de la mer Rouge et appelé Oannès son
corps entier était celui d’un poisson, avec sous la tête, une autre tête
humaine insérée ainsi que des pieds… » page 190 Mythologie Mésopotamienne
NRF Jean Bottéro 1993. Ce texte rappelle le film Water World avec un homme
grenouille moderne dans son scaphandre
Retour de la Terre au
point zéro de son orbite le 23 septembre 2016
Il n’est plus possible d’évoquer le 13e, ou même
le 36e signe, pour la raison selon laquelle l’éducation nationale
enseigne à tous les petits français que la Terre est un objet du système
solaire, soumis à la gravitation. Au titre du socle commun des connaissances
scientifiques. Telle est la loi depuis le 11 juillet 2006. Dominique de
Villepin, le fait passa inaperçu, accorda l’ordre public des connaissances de
la République avec les 3 lois de Kepler des années 1607, ainsi qu’avec la
théorie de la relativité d’Einstein de 1905. La gravitation impose aux planètes
le mouvement circulaire, sinon elles se déplaceraient en ligne droite et il n’y
aurait pas d’orbite.
Dés lors que la terre orbite autour du Soleil, elle ne s’en
écarte pas plus de 1UA -unité astronomique- soit la distance approximative de 150
millions de km. Dans cet espace réduit impossible de loger 12, 13 ni non plus
88 constellations. Les signes disparaissent. Ils n’existent pas. Voilà ce que
le décodeur aurait dû expliquer à ses lecteurs. Bien entendu si ses
connaissances étaient à jour.
Le système solaire de
Mars au Soleil : soit 1,5 UA pas assez d’espace pour y loger une seule
constellation
Son exercice de comparaison des signes, entre système
antique, chinois, ou 13e arrondissement de la place d’Italie de l’espace,
constitue un exercice de nigauderie pour ahuris de Chaillot. Et autres
tailleurs de pourpoints à vaches. Lorsque l’on «décode», il importe in fine de rappeler l’état des connaissances,
afin de respecter le lecteur en l’aidant à découvrir la mèche au lieu de lui
faire avaler des couleuvres.
lecture
recommandée :
[1] Csicop devenu
le CSI principale organisation des sceptiques via la revue Skeptical Inquirer l’enquêteur
sceptique -astrologie astronomie créationnisme UFO légendes urbaines
paranormal, csicop.org
Le code de la propriété intellectuelle autorise le droit de citation justifié par le caractère critique.
DROITS INTELLECTUELS
le contenu de cet article est protégé par le régime du droit d'auteur
http://astroemail.com/blog/droits-intellectuels.html
dont vous trouverez le détail à l'adresse. Reproduction interdite
CARACTERE PLURALISTE DE L'EXPRESSION DES COURANTS DE PENSÉE ET D'OPINION
les textes de ce site d'informations et de renseignements juridiques à caractère documentaire sont conformes à l'article 1er de la LCEN loi du 24 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique
Le droit français considère les arts divinatoires en qualité en qualité d'exercice d'escroquerie par activité selon la définition donnée au Dalloz Pénal 2017 en commentaire de l'actuel article 313-1 définissant l'escroquerie, page 1045, notice 153.
Le même commentaire était publié en notes de l' ancien article 405 escroquerie du code Pénal Dalloz -page 589 Dalloz code Pénal 1992-
Ce site traite, la voyance ainsi que les pratiques des arts divinatoires, en qualité d'escroquerie dès lors que, contre argent, des actes destinés à persuader les crédules, de l'existence de pouvoirs oraculaires, sont engagés.
NOR: ECOX0200175L
Version consolidée au 04 avril 2016
TITRE Ier : DE LA LIBERTÉ DE COMMUNICATION EN LIGNE
Chapitre Ier : La communication au public en ligne.
Article 1
I, II, III : Paragraphes modificateurs.
IV - Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère plurialiste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.
On entend par communication au public par voie électronique toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée.
On entend par communication au public en ligne toute transmission, sur demande individuelle, de données numériques n'ayant pas un caractère de correspondance privée, par un procédé de communication électronique permettant un échange réciproque d'informations entre l'émetteur et le récepteur.
On entend par courrier électronique tout message, sous forme de texte, de voix, de son ou d'image, envoyé par un réseau public de communication, stocké sur un serveur du réseau ou dans l'équipement terminal du destinataire, jusqu'à ce que ce dernier le récupère.