mardi 22 janvier 2019

A CHAQUE ÉPOQUE SES PREVISIONS


A CHAQUE ÉPOQUE SES PREVISIONS


La publication de l’étude de Kyle Harper professeur d’histoire à l’université d’Oklahoma, intitulée « Comment l’empire romain s’est effondré » aux éditions La Découverte (25€) incite aux parallèles avec l’astrologie et les usages divinatoires.

Parallèle temporel
On apprend ainsi que les périodes mortelles de l ‘année s’étalaient de juin à octobre, avec un pic maximum fin août. Notamment à Rome pour des motifs sanitaires. Pic mortel que l’on retrouve en France, notamment lors de la période hivernale pour un autre motif sous l’Ancien Régime. JB Morin en fut victime en 1656, Charles de Condren en janvier 1642. Le rapport avec l’astrologie prévisionnelle se trouve dans le Diebus Decretoris de Galien que l’on devrait traduire par « les jours diagnostiques critiques ». En effet, ce texte, autorisé par l’Index Catholique pour des raisons médicales, ne comporte à proprement parler, pas ou peu, d’observations médicales astrologiques. Elles correspondent à l’état d’évaluation des maladies par un médecin du IIe siècle dénommé Galien de Pergame.

L’astrologie moderne tire ses bases des ouvrages publiés par Materne, et d’autres, à partir du IVe siècle. Dans ces ouvrages, on trouve les traces de prévisions écrites en latin, non reproduites dans les imprimés du XVIe siècle en France, notamment, pour des motifs tirés de l’anachronisme. Traces du parallèle temporel. Au IVe siècle l’empire romain était une société corrompue par l’argent. Les infortunes attachées aux relations de telle ou telle planète furent considérées plus d’un millénaire après comme inopérants par les traducteurs. Ainsi on ne trouve plus la trace des observations d’époques, que dans les éditions en latin non expurgées. Notamment, pour celles et ceux, intéressés de comprendre les mentalités dans des situations de difficultés économiques se reporter à l’édition en latin de Mathesis. Cela ne veut pas dire que ces prévisions soient opérantes. Elles ne traduisent que les projections divinatoires d’une époque.

La tentation du théorème
Bien qu’écrit en latin, l’Astrologia Gallica comporte une partie, aujourd’hui négligée, dans laquelle Morin essaya de théoriser les relations planétaires sous la forme de théorèmes, au sens mathématique du mot. Son idée de mathématiser l’astrologie fut délaissée par le remplacement d’un essai, que l’on qualifiera de pseudo logique des relations planétaires. Donner une signification à chaque planète, pour les associer ou les dissocier selon les aspects, ne donnait aucun résultat significatif. Au cours des années 1990 Dan Martin écrivait, dans la revue Astres, que cela ne «marchait pas». Il s’essaya, sans plus de succès non plus, à proposer une autre logique sur le concept du zodiaque universel. Le zodiaque n’existant pas, le système disparaissait avec la mort de Dan Martin en décembre 2008. Les projections divinatoires des époques passées, attachant telle action à telle planète, se compilent, sans apporter de résultats effectifs et attendus. De nos jours les modes de lecture, sens par planète, sens par aspect, sens par position sur une prétendue carte, permettent aux divinateur de se faire payer, pour des prévisions sans effets. Charles de Condren l’écrivait déjà en 1628 au Cardinal de Richelieu : les planètes corps solides n’ont que des effets que sur les autres corps solides –bien que non astronome il énonçait une réalité, celle de la gravitation mise en évidence un siècle plus tard par Newton- Les planètes sont sans effets psychiques, tel est le principal enseignement du Rapport sur l’Astrologie commandé par le pouvoir politique.

Le parallèle de la projection mentale
Kyle Harper évoque les croyances à Rome et dans la société de l’empire romain. Que l’on peut considérer sous la forme de projections mentales. Les pépins étaient causés par les dieux. Notamment la santé à Apollon le guérisseur. La société romaine était infestée par les maladies récurrentes et notamment les épidémies régulières «variole, parasites intestinaux, peste, malaria, paludisme, tuberculose, dysenteries bacillaire, lèpre» pour ne citer que les principales. Y compris lorsque le christianisme s’imposa comme religion d’empire. Se concilier les dieux ne marchait pas, alors que se laver régulièrement les mains donnait de meilleurs résultats notamment contre les vers et leurs proliférations endémiques. Les mesures sanitaires de base étaient alors inconnues. Les projections mentales attachés aux rituels religieux ressemblent aujourd’hui comparativement aux propos karmastrologiques.
De ce point de vue l’oracle des cloches du clunisien Jean Raulin était lui aussi inconnu. Pour comprendre la mentalité divinatoire il faut relire le De Divinatione de Cicéron, traduit en Français, gratuit sur Internet, à l’adresse remacle.org pour comprendre que la théorie dite des correspondances, pseudo analogiques, consiste à appliquer uniquement les propos superstitieux aux situations concrètes de la vie quotidienne. La pensée magique. La présence d’un corbeau sur un calendrier solaire annonçait la mort de Cicéron. Et une sauterelle ? Ce n’est pas répertorié. La pensée magique n’est ni de la pensée, ni non plus une forme d’intelligence. C’est la projection mentale de la bêtise. Exploitée aujourd’hui communément par tous les divinateurs qui se disent astrologues-voyants. Lorsque s’élève ensuite la barrière prédictive, le système divinatoire entre en récession. Situation actuelle depuis plusieurs années, 2009 pour l’astrologie et 2015/2016 pour les prestataires en voyance.

Dépasser la barrière prédictive
Dans une société en construction perpétuelle les progrès scientifiques tracent une ligne claire de démarcation entre l’apparence et la réalité. La clientèle des présages appartient à ce qu’il reste, aujourd’hui, des descendants des croyances superstitieuses ayant eu cours à l’époque romaine pour des motifs d‘éducation insuffisante. Par effet de mimétisme du De Divinatione de Cicéron. A la différence des sociétés passées, romaine ou d’Ancien Régime, d’avant la Révolution, la société actuelle est laïque. La loi règle la vie communautaire, en principe, sans obligation de croire ni au salut, ni aux actions des entités spirituelles. La barrière prédictive s’applique à celles et ceux qui s’attachent aux présages. Ce qui signifie que la barrière prédictive est une croyance. Sur 66 millions d’habitants en France, il y aurait environ 4 millions de personnes superstitieuses composant le marché stable de la crédulité divinatoire. Ce marché est exploité principalement par les médias. L’innovation dite de l’intelligence artificielle dérivera, vraisemblablement, vers des nouvelles formes diverses d’addiction à la prévision programmée. Ce mode se trouve inscrit en germe, dans la description que donne Jean Bottéro de la divination mésopotamienne. Ce qui explique la constitution des traités divinatoires sur tablettes, en écriture cunéiforme au calame, sous la forme du recensement des cas de situations rencontrées. La machine informatique, du Grand Ordinateur des A, devrait, dans un proche avenir, pallier l’imprimante. Cela ressemblera à un faux progrès. Depuis le Rapport de Charles de Condren, en 1628 au cardinal de Richelieu, aucun auteur n’a pu mettre en évidence l’existence objective majeure d’une influence planétaire quelconque. A l’exception de Newton et d’Einstein pour la gravitation, et ses effets temporels. La seule, et unique, influence détectable est terrestre. Einstein a démontré que le temps terrestre est plastique : il s’étire et se contracte. Les divinateurs devraient s’intéresser à la Terre, sous leurs pieds, pour leurs présages, au lieu de chercher de vaines influences venues de l’espace. L’astrologie terrestre serait une nouveauté considérable. Révolutionnaire ! Souvenez-vous, chaque année, à la position 180° de son orbite vernalis se produit sur la terre, et cela depuis plus de 3 millénaires. Aux astrologues d’en prendre conscience, enfin !

Sybille de Panzoust à la Devinière


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Fait à Paris, le 24 octobre 2007.

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