A CHAQUE ÉPOQUE SES PREVISIONS
La publication de l’étude de Kyle Harper
professeur d’histoire à l’université d’Oklahoma, intitulée « Comment
l’empire romain s’est effondré » aux éditions La Découverte (25€) incite
aux parallèles avec l’astrologie et les usages divinatoires.
Parallèle temporel
On
apprend ainsi que les périodes mortelles de l ‘année s’étalaient de juin à
octobre, avec un pic maximum fin août. Notamment à Rome pour des motifs
sanitaires. Pic mortel que l’on retrouve en France, notamment lors de la
période hivernale pour un autre motif sous l’Ancien Régime. JB Morin en fut
victime en 1656, Charles de Condren en janvier 1642. Le rapport avec
l’astrologie prévisionnelle se trouve dans le Diebus Decretoris de Galien que
l’on devrait traduire par « les jours diagnostiques critiques ». En
effet, ce texte, autorisé par l’Index Catholique pour des raisons médicales, ne
comporte à proprement parler, pas ou peu, d’observations médicales
astrologiques. Elles correspondent à l’état d’évaluation des maladies par un
médecin du IIe siècle dénommé Galien de Pergame.
L’astrologie
moderne tire ses bases des ouvrages publiés par Materne, et d’autres, à partir
du IVe siècle. Dans ces ouvrages, on trouve les traces de prévisions écrites en
latin, non reproduites dans les imprimés du XVIe siècle en France, notamment,
pour des motifs tirés de l’anachronisme. Traces du parallèle temporel. Au IVe
siècle l’empire romain était une société corrompue par l’argent. Les infortunes
attachées aux relations de telle ou telle planète furent considérées plus d’un
millénaire après comme inopérants par les traducteurs. Ainsi on ne trouve plus
la trace des observations d’époques, que dans les éditions en latin non
expurgées. Notamment, pour celles et ceux, intéressés de comprendre les
mentalités dans des situations de difficultés économiques se reporter à
l’édition en latin de Mathesis. Cela ne veut pas dire que ces prévisions soient
opérantes. Elles ne traduisent que les projections divinatoires d’une époque.
La tentation du théorème
Bien
qu’écrit en latin, l’Astrologia Gallica comporte une partie, aujourd’hui
négligée, dans laquelle Morin essaya de théoriser les relations planétaires
sous la forme de théorèmes, au sens mathématique du mot. Son idée de
mathématiser l’astrologie fut délaissée par le remplacement d’un essai, que
l’on qualifiera de pseudo logique des relations planétaires. Donner une signification
à chaque planète, pour les associer ou les dissocier selon les aspects, ne
donnait aucun résultat significatif. Au cours des années 1990 Dan Martin
écrivait, dans la revue Astres, que cela ne «marchait pas». Il s’essaya, sans
plus de succès non plus, à proposer une autre logique sur le concept du
zodiaque universel. Le zodiaque n’existant pas, le système disparaissait avec
la mort de Dan Martin en décembre 2008. Les projections divinatoires des
époques passées, attachant telle action à telle planète, se compilent, sans
apporter de résultats effectifs et attendus. De nos jours les modes de lecture,
sens par planète, sens par aspect, sens par position sur une prétendue carte,
permettent aux divinateur de se faire payer, pour des prévisions sans effets.
Charles de Condren l’écrivait déjà en 1628 au Cardinal de Richelieu : les
planètes corps solides n’ont que des effets que sur les autres corps solides
–bien que non astronome il énonçait une réalité, celle de la gravitation mise
en évidence un siècle plus tard par Newton- Les planètes sont sans effets
psychiques, tel est le principal enseignement du Rapport sur l’Astrologie
commandé par le pouvoir politique.
Le parallèle de la projection mentale
Kyle
Harper évoque les croyances à Rome et dans la société de l’empire romain. Que
l’on peut considérer sous la forme de projections mentales. Les pépins étaient
causés par les dieux. Notamment la santé à Apollon le guérisseur. La société
romaine était infestée par les maladies récurrentes et notamment les épidémies
régulières «variole, parasites intestinaux, peste, malaria, paludisme,
tuberculose, dysenteries bacillaire, lèpre» pour ne citer que les principales.
Y compris lorsque le christianisme s’imposa comme religion d’empire. Se
concilier les dieux ne marchait pas, alors que se laver régulièrement les mains
donnait de meilleurs résultats notamment contre les vers et leurs
proliférations endémiques. Les mesures sanitaires de base étaient alors
inconnues. Les projections mentales attachés aux rituels religieux ressemblent
aujourd’hui comparativement aux propos karmastrologiques.
De
ce point de vue l’oracle des cloches du clunisien Jean Raulin était lui aussi
inconnu. Pour comprendre la mentalité divinatoire il faut relire le De
Divinatione de Cicéron, traduit en Français, gratuit sur Internet, à l’adresse
remacle.org pour comprendre que la théorie dite des correspondances, pseudo
analogiques, consiste à appliquer uniquement les propos superstitieux aux
situations concrètes de la vie quotidienne. La pensée magique. La présence d’un
corbeau sur un calendrier solaire annonçait la mort de Cicéron. Et une
sauterelle ? Ce n’est pas répertorié. La pensée magique n’est ni de la
pensée, ni non plus une forme d’intelligence. C’est la projection mentale de la
bêtise. Exploitée aujourd’hui communément par tous les divinateurs qui se
disent astrologues-voyants. Lorsque s’élève ensuite la barrière prédictive, le
système divinatoire entre en récession. Situation actuelle depuis plusieurs
années, 2009 pour l’astrologie et 2015/2016 pour les prestataires en voyance.
Dépasser la barrière prédictive
Dans
une société en construction perpétuelle les progrès scientifiques tracent une
ligne claire de démarcation entre l’apparence et la réalité. La clientèle des
présages appartient à ce qu’il reste, aujourd’hui, des descendants des
croyances superstitieuses ayant eu cours à l’époque romaine pour des motifs
d‘éducation insuffisante. Par effet de mimétisme du De Divinatione de Cicéron.
A la différence des sociétés passées, romaine ou d’Ancien Régime, d’avant la
Révolution, la société actuelle est laïque. La loi règle la vie communautaire,
en principe, sans obligation de croire ni au salut, ni aux actions des entités
spirituelles. La barrière prédictive s’applique à celles et ceux qui
s’attachent aux présages. Ce qui signifie que la barrière prédictive est une
croyance. Sur 66 millions d’habitants en France, il y aurait environ 4 millions
de personnes superstitieuses composant le marché stable de la crédulité
divinatoire. Ce marché est exploité principalement par les médias. L’innovation
dite de l’intelligence artificielle dérivera, vraisemblablement, vers des
nouvelles formes diverses d’addiction à la prévision programmée. Ce mode se
trouve inscrit en germe, dans la description que donne Jean Bottéro de la
divination mésopotamienne. Ce qui explique la constitution des traités
divinatoires sur tablettes, en écriture cunéiforme au calame, sous la forme du
recensement des cas de situations rencontrées. La machine informatique, du
Grand Ordinateur des A, devrait, dans un proche avenir, pallier l’imprimante.
Cela ressemblera à un faux progrès. Depuis le Rapport de Charles de Condren, en
1628 au cardinal de Richelieu, aucun auteur n’a pu mettre en évidence
l’existence objective majeure d’une influence planétaire quelconque. A
l’exception de Newton et d’Einstein pour la gravitation, et ses effets
temporels. La seule, et unique, influence détectable est terrestre. Einstein a
démontré que le temps terrestre est plastique : il s’étire et se
contracte. Les divinateurs devraient s’intéresser à la Terre, sous leurs pieds,
pour leurs présages, au lieu de chercher de vaines influences venues de
l’espace. L’astrologie terrestre serait une nouveauté considérable.
Révolutionnaire ! Souvenez-vous, chaque année, à la position 180° de son
orbite vernalis se produit sur la terre, et cela depuis plus de 3 millénaires. Aux
astrologues d’en prendre conscience, enfin !
Sybille de Panzoust à la Devinière
Fédération Américaine des Voyants et
Médiums Certifiés®™
Organisme de bienfaisance déclaré incorporation le
23/12/2016 à New York C397197 California New York
L’AFCPM
FAVMC diffuse gratuitement l’information sur les activités des divinateurs
astrologues-voyants afin que le consommateur soit normalement informé et
raisonnablement attentif et avisé vis-à-vis d’un bien ou d’un service.
The purposes to be pursued in
this state are:
Helping, by free advices of counter
intelligence, psychics, mediums, and astrologers victims and others victims of
various forms of mental frauds. Using for that any kind of communication
system. Help for people who needed The Shadow Walking.
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La demande
d’exercice du droit de réponse mentionné au IV de l’article 6 de la loi du 21
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autre moyen garantissant l’identité du demandeur et apportant la preuve de la
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La procédure
prévue par le présent décret ne peut être engagée lorsque les utilisateurs sont
en mesure, du fait de la nature du service de communication au public en ligne,
de formuler directement les observations qu’appelle de leur part un message qui
les met en cause.
Article
2
La demande
indique les références du message, ses conditions d’accès sur le service de
communication au public en ligne et, s’il est mentionné, le nom de son auteur.
Elle précise s’il s’agit d’un écrit, de sons ou d’images. Elle contient la
mention des passages contestés et la teneur de la réponse sollicitée.
Article
3
La réponse sollicitée prend la forme d’un
écrit quelle que soit la nature du message auquel elle se rapporte. Elle est limitée à la longueur du message
qui l’a provoquée ou,
lorsque celui-ci ne se présente pas sous une forme alphanumérique, à celle de
sa transcription sous forme d’un texte. La réponse ne peut pas être supérieure
à 200 lignes.
Article
4
La réponse
est mise à la disposition du public par le directeur de publication dans des
conditions similaires à celles du message en cause et présentée comme résultant
de l’exercice du droit de réponse. Elle est soit publiée à la suite du message
en cause, soit accessible à partir de celui-ci. Lorsque le message n’est plus
mis à la disposition du public, la réponse est accompagnée d’une référence à
celui-ci et d’un rappel de la date et de la durée de sa mise à disposition du
public.
La réponse
demeure accessible durant la même période que celle pendant laquelle l’article
ou le message qui la fonde est mis à disposition du public par l’éditeur de
service de communication au public en ligne. La durée pendant laquelle la
réponse est accessible ne peut être inférieure à un jour.
Lorsque le
message est mis à la disposition du public par le biais d’un courrier
électronique périodique non quotidien, le directeur de la publication est tenu
d’insérer la réponse dans la parution qui suit la réception de la demande.
Le directeur
de publication fait connaître au demandeur la suite qu’il entend donner à sa
demande dans le délai prévu au troisième alinéa du paragraphe IV de l’article 6
de la loi du 21 juin 2004 susvisée ainsi que, le cas échéant, les modalités
selon lesquelles il y est donné suite.
Article
5
La personne
qui adresse une demande d’exercice de droit de réponse peut préciser que sa
demande deviendra sans objet si le directeur de publication accepte de
supprimer ou de rectifier tout ou partie du message à l’origine de l’exercice
de ce droit. La demande précise alors les passages du message dont la
suppression est sollicitée ou la teneur de la rectification envisagée. Le
directeur n’est pas tenu d’insérer la réponse s’il procède à la suppression ou
à la rectification sollicitée dans un délai de trois jours à compter de la réception de la demande.
Article
6
Est puni de
l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe le fait pour la
personne mentionnée au 2 du I de l’article 6 de la loi du 21 juin 2004 susvisée
de ne pas avoir transmis dans un délai de vingt-quatre heures la demande de
droit de réponse conformément aux éléments d’identification personnelle que
cette personne détient en vertu du III du même article.
Article
7
Les
dispositions du présent décret s’appliquent à Mayotte, aux îles Wallis et Futuna,
en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie.
Article
8
La ministre
de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, la garde des
sceaux, ministre de la justice, et la ministre de la culture et de la
communication sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à
Paris, le 24 octobre 2007.
Votre
réponse éventuelle, argumentée, avec ou sans pièce jointe comme élément de
preuve sera publiée sous le texte initial avec la mention "droit de
réponse" selon la forme prévue au décret. Les textes de propagande, de
publicité ou de promotion d'activité seront refusés. Dans tous les cas, sans
que vous puissiez vous y opposer, un commentaire suivra l'article expliquant le
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ne porte atteinte à la liberté d’appréciation, et d’expression de l’auteur du
texte, notamment au regard des références citées.
Vous
pouvez ensuite saisir pour une médiation le médiateur du livre et de la culture
à l'adresse suivante si votre demande reçoit une réponse négative argumentée,
dans l’éventualité où cette médiation entre dans sa compétence pour la recherche
d’une conciliation (prix du livre, et activité éditoriale):
www.mediateurdulivre.fr